Vendredi 29 Mars 2013 – Envol pour Venise et quatier Saint Marco
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C’est Pâques et nous partons pour un petit week-end en amoureux, direction Venise. Pour ma part, j’ai déjà eu l’occasion de visiter cette ville en 2001, mais pour Sabine c’est une première.

J’ai réservé un vol matinal ce vendredi, par Opodo sur la compagnie Swiss (hoooo oui, je les cite ces 2 là !!! ). On part de Genève et on doit arriver à 9h20 à Venise via une escale à Zurich. Le vol partant à 6h00 du matin, nous arrivons bien 1h30 - 2h en avance … mais tous les guichets sont fermés ! Ils n’ouvrent qu’à 5h. C’est bien la peine de nous dire de venir aussi tôt.
On attend donc et viens enfin notre tour. On pose notre valise sur le tapis roulant et la petite dame nous annonce : « Vous avez vu que vous n’avez pas de places de réservées pour votre deuxième vol à Zurich ?? ». Notre réponse : « Et pourquoi ? ». « C’est parce qu’il y a du surbooking et que vous n’êtes pas assurés de partir, Vous êtes en Stand by. Vous voulez quand même partir à Zurich ? » …. …. Je vous passe les détails, mais en gros et dans l’ordre:

• Ce n’est jamais de la faute de la personne que l’on a en fasse de nous.
  
• On a fait tous les guichets de l’aéroport.
  
• On est bien sur allé à Zurich … sans aucune assurance de pouvoir continuer et heureusement « coup de bol », notre escale arrivait bien avant les autres voyageurs, ce qui permet de mieux « négocier »
  
• Sur un avion de 100 places, il y avait plus de 15 personnes en surbooking (15%, un week-end de Pâques, mais ils sont complètement à coté de la plaque chez Swiss )
  
• On nous a gentillement proposé de partir sur Munich pour arriver en soirée à Venise … et sans aucune assurance car le vol Munich-Venise était lui-aussi surbooké ! (foutage de gueule inside !!! )
  
• On a tapé un tel scandale dans le hall (avant l’arrivé des autres voyageurs, ça aide) que finalement, on nous a trouvé 2 places (désolé pour les autres qui eux sont restés).

Mes conclusions sur ce triste événement :

• C’est malheureux, mais on sert en priorité les clients « pénibles » et on a bien fait de gueuler comme des putois (après tout, vous êtes ici sur le site les-fufus.com )
  
• Swiss (et Opodo – à eux de s’assurer que les compagnies qu’il propose ont des pratiques commerciales responsables), c’est finit pour moi. On paye une compagnie soi-disant milieu-haut de gamme, pour se retrouver dans des avions avec les collations payantes et qui font du surbooking à outrance. Pour moins cher, les compagnies low-cost font pareil voir mieux.
  
• C’est une superbe expérience, quand en tant que touriste, on part en vacances pour se détendre et oublier le stress de la vie quotidienne.
  
• Le surbooking est du foutage de gueule. On a réservé nos billets 5 mois à l’avance, on a payé de suite (alors que le service acheté n’est valable que plusieurs mois plus tard) et on ne respecte pas son client. Mieux encore, on lui annonce qu’on lui fait une fleur en acceptant son « Stand by » !!!!!

Enfin, bref, nous arrivons un peu tendus à l’aéroport de Venise. J’ai réservé un taxi boat. Aucun problème, il est là, et rien que pour nous.

On rejoint en 20 minutes Venise (les taxis sont vraiment rapides et respectent peu les limitations de vitesse dans la lagune) et nous pénétrons la cité par les canaux. Sabine est aux anges. On nous dépose à 2 rues de notre hôtel, le Hotel Ai Due Principi, un petit quatre étoiles, situé à 2 pas de la place Saint Marco. Nous séjournerons ici pour les 3 prochaines nuits. La chambre est magnifique avec douche dans la chambre. Il faisait un peu chaud (je n’ai pas compris comment marchait le chauffage), et le personnel, bien que sympathique, manque un peu de professionnalisme je trouve, mais çà reste un très bon hôtel et bien placé.

Il est tôt quand nous quittons l’hôtel pour débuter l’exploration de la ville. On se dirige droit sur la place Saint Marco, et nous marquons un premier arrêt photo sur le Pont des Soupirs.

Arrivé sur la place Saint Marco, on ne manque pas de faire de quelques  photos.

Nous décidons d’aller visiter le Palais de Doges. Nous possédons des tickets prépayés, et qui permettent de couper les files (très pratique). En 2 minutes, nous sommes dans la cour centrale.

Nous poursuivons par la visite des salles (mais sans photos, interdites), avec de vastes pièces richement décorées. Nous passons aussi par l’armurerie, présentant de nombreuses armes médiévales. Puis nous passons par le Pont des Soupirs pour rejoindre les prisons.

La visite se termine, nous sortons. Il est midi, nous trouvons un petit restaurant pour touristes dans une rue adjacente. Sabine prendra des pates aux sèches et moi des carbonara.

Pour l’après-midi, nous décidons de suivre un des road book proposés sur  le site venise1.com. Nous choisissons les 2 qui visitent uniquement le quartier situé entre la place de Saint Marco et le Rialto. Je vous mets donc pèle mêle des photos, sans aucune indication. J’aurai moi-même du mal à nommer chaque bâtiment ou ruelles que j’ai pris en photo.

En fin d’après-midi, Sabine m’invite pour un café et un petit gâteau au café Florian sur la place Saint Marco. Elle aura du mal à digérer l’addition


Pour le soir, on déambulera dans les rues avant de rentrer dans un superbe restaurant dont on avait lu des avis positifs, le Bistrot de Venise. On se fera clairement plaisir, et on prendra le menu dégustation accompagné d’une bonne bouteille de vin. Alors on en a eu pour très cher, c’est clair, mais la qualité était vraiment au rendez-vous, et je n’hésiterai pas à y retourner. On s’est régalé, c’est très fin, et le service est impeccable.

Quand nous ressortons, il est minuit passé. Nous retournons à notre hôtel et devons passer obligatoirement par la place Saint Marco (il y a certainement d’autre chemin, mais la ville est un vrai labyrinthe). Il pleut un peu quand nous arrivons en vue de la place ….. et là, horreur !!!! Il y a 40 cm d’eau partout !!! Flute, j’ai oublié de me renseigner, nous sommes en période « hautes eaux », et à chaque marée, Venise est plus ou moins submergée.

Et bien sur, on est en petites chaussures de villes. Ne savant que faire, on rebrousse chemin et on essaye les rues adjacentes … pareil, l’eau est partout, s’infiltre dans les magasins, etc…
On remonte encore un peu et on remarque un magasin ouvert … aussi tard ?? … C’est un magasin de chaussure, avec une vénitienne en train de réaliser son chiffre du jour en vendant à tour de bras des bottes en plastiques. Une maligne celle-ci. Alors on a profité de l’occasion, et on a pris ce qu’elle proposait. Elle avait que très peu de modèle – alors pour moi, je me suis pris un modèle pécheur, et Sabine déco artistico-post-moderne-New-Yorkais vert du plus belle effet.
Quinze minutes plus tard, Sabine et moi marchons doucement sur la Place Saint Marco, au milieu des eaux. Beaucoup de gens sont bloqués ici ou la, d’autres ont abdiqué et marchent pieds nus dans l’eau, le pantalon détrempé. C’est une expérience rigolote de vivre ça. On s’amusera beaucoup sur le chemin de retour.