Samedi 01 Septembre 2012 – Départ pour l’aventure !!! ... sous la pluie
Le texte suivant a été écrit par Sabine.
Nos motos sont chargées… enfin surtout celle de Guillaume, qu’on appelle communément « la grosse Berta ». Nous partons pour 470km afin de rejoindre Toulon et son ferry pour la Corse.
- Autoroute jusqu’à Grenoble : pluie ici et là, mais rien de catastrophique, tout vas bien ! (enfin on a quand même dû sortir les combinaisons de pluie)
- Puis Grenoble- Sisteron, avec le temps qui s’éclaircit, par la route napoléon. Tout va bien ici aussi, et le sourire est revenu sur une route aussi belle !!
- Et enfin Sisteron – Toulon par l’autoroute. Nous allons bon train, à tel point que couchée sur ma belle, j’accélère sans m’en rendre compte … et sème la grosse Berta, ce qui me vaudra de belles remontrance de la part de Guillaume … qui n’avait certes pas tord au vue des vitesses inavouables.
Après avoir essuyé une ou deux averses, nous arrivons à l’embarcadère du ferry.
L’attente est de 4 heures suite notamment à un retard d’une heure de la SNCM. Nous en profitions pour casser la croute dans un des restaurants du port. Nous embarquons finalement sur le bateau « ile de Beauté », L’organisation est merdique. Primo, la quarantaine d’autres motards nous accompagnants transpirent la testostérone et deuxio, le personnel à quai nous oblige à faire du ralenti et plusieurs demi-tours à angle droit sur le parking. Tout ce que j’adore et que je maitrise parfaitement !!!!
Et ensuite, on nous fait monter sur le bateau, et je m’entends me dire d’avancer ma « petite moto » contre celle de quelqu’un d’autre. Ils veulent la saucissonner avec une inconnue ! Que nenni, ma belle, si elle doit être saucissonnée ne le seras que contre la grosse Berta, non mais !!!
Ainsi les motos sont finalement attachées les unes contres les autres, séparées par des coussins épais, et le tout attaché par une grande ficelle venant prendre la dernière bécane de la file et tassant le tout contre les parois du bateau. L’ensemble est protégé avec des bout de mousses, oreillers (oui oui … ceux que l’on trouve dans les cabines) et chiffons en tout genre. Au dire de tout le monde, personne n’avait jamais vu un truc pareil et c’est avec inquiétude que nous gagnions notre pseudo-cabine. Elle est comme le reste du bateau : insalubre et bonne à couler. Mais nous sommes crevés et on a va vite se coucher.
Nombre de km: 470km