Vendredi 23 Septembre 2011 – Plongée à Amed
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Cette journée du voyage est consacré uniquement à de la plongée. Nous passons par le club de l’hôtel.
La première plongée se fait au niveau de la Japanese Wreck, à l’est d’Amed. Pour nous y rendre, on prend une petite pirogue à balancier. Pittoresque

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La mise à l’eau se fait du bateau dans une crique, puis c’est ensuite une plongée dérivante dans un courant moyennement fort, qui nous fait passer une avancée rocheuse avant de nous rejeter sur l’épave d’un vieux bâtiment japonais. Notre divemaster est un balinais, compétent (mais comme beaucoup de ses collègues ici, je leur fait confiance dans leur « environnement », mais je serai beaucoup plus suspicieux dans d’autres océans, avec des températures faibles ou/et de faibles visibilités). Il plonge avec un APN, alors les photos qui suivent proviennent bien de notre plongée !
Durant cette plongée (22m maximum et 54 minutes), on passe par une grande étendue sablonneuse où des centaines d’anguilles chassent des proies. A notre passage, elles s’enfoncent dans le sable, pour n’en ressortir que derrière nous. C’est une sensation bizarre.

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Ensuite nous passons par des récifs, ou encore une fois on peut voir des limaces de mer.

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Mais aussi d’autres petits animaux, tel que ce petit crabe Orang-outang

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Ensuite, c’est l’épave, simple mais jolie.

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Notre deuxième plongée se fait à l’ouest d’Amed, au point de Bunutan Reff Amed. C’est ici des récifs. On verra tous les poissons habituels et de nombreux invertébrés. On plongera à 20m et pendant 45 minutes.

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Nous rentrons à l’hôtel pour nous reposer.
Pour le soir, j’ai réussi à convaincre Sabine de plonger de nuit avec moi. Le patron du club de l’hôtel n’ayant pas un divemaster avec le niveau nécessaire pour faire plongée Sabine, il nous arrange une plongée avec un autre club tenu aussi par un français dans un village à coté. Le plan est de plonger sur l’USS Liberty, un bâtiment américain de la seconde guerre mondiale. Ce dernier fait 100m de long, repose à 100-150m du bord de la plage, et parallèlement à celle-ci. Cette précision est importante pour la suite, parce que la plongée ne s’est pas déroulée comme il fallait.
Sitôt notre arrivé, je remarque les petits entorses au règlement du système PADI. Le patron ne nous file pas un divemaster avec les diplômes officiellement requis. Et lui, ne devait pas avoir envie de se mouiller ce soir.. C’est malheureusement souvent le cas dans certains pays, et si on avait su, on serait resté avec l’autre club beaucoup plus sérieux. Pour info, ce club de plongée à éviter est celui dont les locaux se situent sur le bord de la route, juste à 100m du site de l’USS Liberty.
Enfin bref, on se retrouve avec une jeune divemaster, Singapourienne, athlétique, pleine de bonne volonté, mais très « écolière ». On remarque rapidement qu’elle manque d’expérience et qu’elle viens de débuter dans le métier.   Enfin faut bien commencer un jour. On se rend sur la plage, et elle nous fait le rappel des signes de base pour la communication sous l’eau …. Et je l’a reprend direct. Oui parce que c’est sympa ces petits rappels, mais c’est mieux de montrer les signes spécifiques utilisés en plongée de nuit sinon on ne va pas voir grand-chose (les plongeurs comprendront ).
Allez, on se met à l’eau, à partir de la plage. Pour Sabine, c’est une première, elle stresse un peu mais rien de bien grave. Sitôt à l’eau, la divemaster préfère nager entre 2 eaux, typiquement ce que je n’aime pas pour les plongées de nuit : primo, on ne voit rien parce que notre phare ne peux éclairer trop loin, ni le fond, et deuxio, c’est stressant d’être dans le noir le plus complet (exactement ce qu’il faut éviter pour une première plongée de nuit.).

Maintenant je vais résumer plus rapidement l’histoire : je vous ai dis que l’épave fait 100m de long, et qu’elle est à seulement 150m du bord et parallèle à celui-là ? Ben devinez quoi ….. elle ne l’a pas trouvé …. 3 fois de suite  !!!!! A chaque fois on remontait à la surface, elle essayait de se repérer, et on repartait. Et plus ça allait, et plus elle nageait vite pour ne pas faire perdre notre temps.. Seulement, on n’avait clairement pas la même condition physique. Une sportive la nana Déjà, moi j’étais à la traine, mais Sabine tirait bien la langue aussi. Et ça, c’est sans compter le fait qu’elle ne s’occupait plus vraiment de savoir si Sabine avait un souci ou pas. C’est moi qui la surveillais du coin de l’œil. La divemaster, plus ça allait, et plus je la voyais stresser et être nerveuse parce qu’elle était en train de foirer la plongée.
Finalement on sort sur la plage et elle décide d’aller voir son chef pour des conseils « géographiques ». Ca fait déjà 30 minutes qu’on fait de la natation entre 2 eaux. A ce moment- là, un autre couple de plongeurs arrivent et se mettent à l’eau. On décide de les suivre (enfin de les rattraper !!!), et on arrive enfin en vue de l’épave.
Mais je n’ai plus confiance dans cette fille, elle ne s’occupe absolument plus de Sabine alors qu’elle sait que c’est sa première plongée de nuit, et qu’elle a de l’appréhension sur les grooossses bêtes qui se cache dans le noir. On pénètre dans l’épave, la nana loin devant nous , Sabine éclaire durant une fraction de seconde un énorme napoléon. C’est la surprise et je vois un grosse bulle d’air s’échapper de sa bouche Une petite frayeur ! Mais l’autre divemaster n’a rien vu .
Alors je décide de stopper la plongée. Je n’ai plus confiance dans cette fille, elle nous a épuisé à nager aussi vite et si jamais je devais ramener quelqu’un jusqu’à la plage, j’aurai des difficultés, et il est hors de question de me reposer sur les compétences de la divemaster, qui a bien trop peu d’expérience. La plongée, ‘faut que ça reste du plaisir.

Je lui fais signe de stopper la plongée et de remonter à la surface. Et là, elle se jette sur moi, m’attrape par le gilet, et me fait signe de reprendre mon calme. Très très écolière je vous ai dit, et c’est bien connu, les mecs qui ont une scène de panique préviennent toujours de façon calme et posée qu’on arrête la plongée et que l’on remonte. Une fois en surface, je lui explique rapidement et on rentre à la plage. La marée est en train de se retirer créant un courant nous tirant vers le large. Sabine fatigue et on se mettra à 2 pour la tirer et lui soulager l’effort physique.
On retourne à l’agence, et je vois bien que la divemaster est bien enquiquinée et qu’elle va avoir un savon mémorable. Après une bonne discussion dans le calme avec le manager, qui pour moi est à 100% responsable et non cette jeune monitrice, on retourne à l’hôtel.

En tout cas, voilà une bien mauvaise expérience pour une première plongée de nuit pour Sabine. Mais heureusement, malgré ces très mauvaises conditions, elle n’a pas eu trop d’appréhension. Faudra recommencer.
Le lendemain matin, le patron de notre club viendra s’excuser et qu’il n’était pas au courant que son concurrent faisait de telles pratiques. Quant aux divemasters présents, ils rigoleront quand ils apprendront qu’elle n’a pas trouvé l’épave



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