Dimanche 21 septembre 2008 .... Aguas Calientes
Le levé est matinal aujourd’hui : nous partons pour le Machu Pichu que nous devons visiter le jour suivant. Nous allons donc à la gare où nous attend notre train. Départ prévu : 7h00
On est pas spécialement bien installé (les sièges sont petits) et le trajet s’annonce long. Le train met déjà une heure pour sortir de Cusco : il lui faut monter en altitude pour franchir les montagnes ce qui prend du temps.
Le trajet totale pour rejoindre la petite ville d’Aguas Calientes prend en tout 4 bonnes heures. Sur la dernière partie du trajet, nous longeons des gorges profondes riches en végétation. La route a disparu. Seul le train peux passer par ce passage, en longeant les eaux tumultueuse de la rivière.
On arrive enfin à Aguas Calientes. Je n’ai que peu de photo, la ville étant sans aucun intérêt. Voici la place d’Armes :
La ville s’articule autour de la voie de chemin de fer. Il n’y a ici que des touristes, et cela se ressent : on est pris pour des pigeons. Les plats culinaires traditionnelles sont facturés plus du double qu’à Cusco, qui est déjà une ville plus cher que le reste du Pérou Le reste des plats ne sont pas en reste et sont très onéreux. Pour couronner le tout, la cuisine est mauvaise
Pour le dessert, vous avez droit à une surprise sur la note : une sombre « taxe locale » , une pratique que l’on a vue nul part ailleurs au Pérou. De plus son prix varie. On a même payé des taxes différentes pour des repas facturés à peu prés au même prix . Autre exemple : la bouteille d’eau facturée partout à 1 sole est facturé ici 2 soles. Mais attention, sur le site du Machu Pichu, on vous demandera carrément 10 soles !!!!
Bref, le Machu Pichu est bien souvent le point final des voyageurs, et il est fort regrettable que pour le dernier site visité, le touriste soit pris pour un pigeon et pressé comme un citron. Nulle part ailleurs au Pérou nous avons eu à faire à ce genre de pratique. Décevant
Donc vous l’aurez compris, on a boycotté cette ville et nous n’avons dépensé que le strict minimum. Une sorte de protestation silencieuse
Nous sommes donc resté à l’hôtel pour nous reposer (après 2 semaines de voyage, de toute façon il nous fallait du repos).
La seule chose que nous avons vu est un chien : le célèbre chien inca. Pas de poil, mis a part une crête sur la tête et une touffe à la queue. C’est pas très très jolie
On se couchera tôt car demain, c’est le grand jour !!