Lundi 12 Mars 2012 – Route pour Cayo Saetia
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Nous avons pas mal de route encore aujourd’hui. Nous continuons notre route vers l’Est pour la ville de Las Tunas puis celle de Holguín.
On fait une halte à cette dernière pour visiter rapidement le centre-ville. Mais il n’y a pas grand-chose de remarquable.

On reprend donc la route.
Pour la nourriture, on fait une halte dans un « El Rapido » !!! C’est un fast-food version cubaine. Alors, primo, el rapido n’a de rapide que le nom. On mettra plus d’une heure entre le moment de commander et de finir nos repas. Quand à la nourriture, ce fut un désastre Sabine a pris une pizza qu’ils ont préparée devant nous : on ouvre le sachet, on fout l’tout dans le micro-onde à fond et bon appétit !! Résultat, le milieu était encore froid voir congelé et le bord desséché par le micro-onde … déjà qu’à la base, cette pizza en elle-même était déjà une catastrophe. Pour moi, ça sera un hamburger qu’ils prépareront dans une autre pièce (dés fois, il ne vaut mieux pas savoir) : ils badigeonnent d’une couche d’huile (de moteur je suppose) le pain, et le fourre avec un truc qui devrait être logiquement à base de viande et une tranche de leur affreux « queso » (allez à Cuba, mangez de leur queso 3 fois par jour et vous comprendrait pourquoi il est affreux dés le deuxième repas ), et bien sur, micro-onde !!! Immonde.


Après Holguín, la route commence à devenir mauvaise. Il y a moins de circulation et donc, moins d’effort sont fait sur la qualité de la route. Après la petite bourgade de Mayari, on bifurque sur notre gauche pour l’ile de Cayo Saetia. Là, la route devient particulièrement mauvaise et de nombreuses portions sont sans bitume. On traverse le petit pont pour accéder à Cayo Saetia et il nous reste encore 5-6 km à faire pour rejoindre notre hôtel. Mais ici, il n’y a plus de route, seulement une piste en terre que les tracteurs utilisent abondamment. Je roulerai tout doucement, en maudissant l’état de la route et en me rappelant la galère que l’on a eue avec nos pneus en début de séjour. Sur le chemin, on croise quelques gazelles (cette île est une réserve « africaine » avec des zèbres, buffle, antilopes, etc…)
Finalement on arrive à l’hôtel, je fais le tour de la voiture. Ca a l’air d’aller, je ne pense pas avoir crevé.

Une fois à l’hôtel, il n’y a pas grand-chose à faire. Il y a bien un restaurant à quelques kilomètres de là avec une jolie plage, mais il est fermé et je n’ai pas envie de rouler inutilement sur des routes aussi mauvaises. On ira juste flâner sur une petite plage en contrebas de l’hôtel.
Bien sur le soir, nous mangerons ici.

Au final, ce ne fut pas une journée très intéressante, beaucoup de route et peu de chose à faire / voir.