Jeudi 8 Mars 2012 – Plongée

Notre journée est consacrée à la plongée. Vers 9-9h30, on se rend au centre et on choisi notre équipement. Il y a un peu de monde 12-14 personnes. La plupart sont dans un groupe. Ce sont des canadiens venant plonger dans le coin, mais une seule est Divemaster, les autres étant des plongeurs très occasionnels (voir dangereux pour eux-mêmes pour certains, comme on s’en apercevra).

Le gars nous demande notre niveau, on lui annonce notre « grade » et notre nombre de plongée. Il nous répond : « c’est bien c‘est pas mal, vous êtes expérimentés », mais à aucun moment il ne vérifie nos cartes ni nos carnets
Il faut aussi savoir que nous, touristes, sommes à 95% tous diplômé Padi, compagnie US sous le Joux de l’ennemi héréditaire et donc absolument pas reconnu à Cuba. Le divemaster du club a donc des diplômes exotiques spécifiques à Cuba et à l’amerique du sud d’après ce que j’ai compris.


On monte dans un vieux camion et nous partons sur un spot à une dizaine de kilomètre de là.
On fera 2 plongées en tout.

Elles seront jolies. C’est sur 2 tombants, avec de nombreuses gorgones, quelques grottes et des tunnels où l’on peut passer et une épave de bateau à un endroit. La profondeur maximale a été d’environ 25-28m pour ma part. Coté faune, on ne verra que très peu de poisson, mais par contre quelques beaux spécimen d’hippocampes.


Maintenant parlons de ce qui fâche : la sécurité !
Nous étions 12-14 …. et nous avons tous plongée ensemble dans une grande palanqué bordélique !! Pour tout divemaster, il n’y avait que le cubain et la canadienne qui a bien accepter de fermer la marche. Coté plongeur, c’était la fête, certains était 10m plus bas que le groupe, d’autres à 20-30m sur les coté, etc… Moi, j’étais en binôme avec ma petite femme, dont je connais les compétences et qui me connais aussi, et on s’est occupé que de nous, en restant à distance raisonnable de la canadienne. Pas folle la guêpe.

Quand aux autres canadiens, certains savait à peine plonger, de vrai baudruches : voila que je m’écrase sur le fond puis que je me fais emporter par mon stabilisateur… tiens ?!?! un coup de palme dans la gorgone .. pas grave, etc… Il y a en avait même une qui équilibrait ses oreilles … pendant la remontée

Autre anecdote, je rentre dans l’eau et je m’aperçois que immergé, mon détendeur principale ne fonctionne pas … pas de problème me réponds le cubain !!! … utilises donc ton détendeur de secours et allons y !!! J’ai tout de suite bien regardé où se trouvait celui de secours de ma femme … au cas où

Et dernier problème, nous sommes restés que peu de temps entre les 2 plongées. A ce moment-là, vu que je n’avais pas d’ordinateur avec moi, je suis allé voir directement la canadienne qui elle était équipé. Heureusement pas de souci pour enchainer la deuxième immersion. Et elle m’a aussi confirmé qu’elle surveillait beaucoup ce qui se passait, vu le peu de respect des conditions de sécurité élémentaire.

Enfin bref, je ne pense pas que l’on est pris des risques plus que de mesure, mais je pense qu’à Cuba (en tout cas à Playa Giròn), il faut surtout s’en remettre à ses propres compétences, son propre matériel (je regrette de ne pas avoir emmené mon ordinateur) et de ne pas trop faire confiance au divemaster local comme nous, touristes, arrivons souvent (à tord) de le faire.


On rentrera assez tôt en début d’après-midi. Alors on lézardera à la piscine en buvant quelques cocktails !!