Mercredi 29 septembre 2010 : les vallées des rivières Khumib et Hoarusib, et les éléphants du désert … pas

Nous partons de bonne heure en reprenant la D3707 en direction d’Orupembe.
Nous roulons environ 10 kilomètres (on passe devant 2-3 maisons …. le village de Sanitatis certainement). Sur notre gauche, 2 traces de pneus partent au milieu des herbes : c’est notre chemin !!!


On s’engage
Aujourd’hui, nous ne ferons que des pistes 4X4. Ces dernières ne sont pas marquées sur les cartes routières, mais sont disponibles pour certains GPS (notamment avec les cartes GPS de Tracks4Africa).

Notre objectif est de sortir des sentiers battus (ce n’est pas tous les jours que l’on peut se prendre pour un explorateur ), et de partir à la recherche des éléphants du désert qui sont fréquents dans ces lits de rivières.

La piste est finalement assez facile. Les entrées et les sorties dans les guées sont parfois un peu pentues (je raclerai le pare-carter et le pare-bluffe à de nombreuses reprises), et il faut faire attention dans les lits de rivière. On s’enfonce beaucoup dans le gravier au risque de s’enliser.
Il y aussi de nombreuses possibilités de trajectoires. Les pistes, régulièrement, se séparent, se rejoignent, etc… On peut décider librement de rouler dans le lit de la rivière ou bien sur les hauteurs, le tout en restant dans des traces de véhicules nous ayant déjà précédé.

Sur le chemin, on croisera un ou 2 himbas. Ces derniers sont souvent un peu surpris de notre présence et n’ont pas la réaction de vous demander quelque chose (comme c’est toujours le cas dans la région d’Epupa).

J’avais noté un point de passage sur le haut d’une colline afin d’avoir une vue imprenable sur la rivière Khumib. FANSTASTIQUE !!!

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Regardez aussi dans la galerie panorama, pour une vue depuis ce point.




On continue la route et mon GPS m’indique de tourner à gauche. En effet une petite piste part en direction d’une montagne. C’est le chemin pour passer par un col et changer de vallée. Soyons franc, sans GPS, on aurait raté ce passage et on aurait continué tout droit. Rien n’indiquez que ce chemin était différent des autres pistes que nous avons vu.

Nous quittons donc la rivière Khumib et partons en direction de la montagne Kabere. Nous n’avons pas vu d’éléphants ici. Seulement quelques autruches.


Le paysage change. Il n’y a plus rien ! Plus aucune végétation, rien que des cailloux.
Au début, le chemin est facile, puis très rapidement, la piste se dégrade fortement. Nous passons en boite courte. Le passage du col nous prendra du temps et nous ne roulerons pas à plus de 10km.h avec des passages très chaotiques. La piste est composée de rocailles uniquement. Nous faisons très attention à éviter les cailloux les plus tranchants.

…. Je m’éclate complètement Sabine ne partagera pas tout le temps mon enthousiasme Ca secoue pas mal

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Sur ce chemin, nous croiserons nos seules voitures de la journée. C’est un groupe de 3 voitures conduites par des touristes, avec notamment une coccinelle bleue montée en version 4X4.


Avant la redescente du col, un magnifique panorama sur la rivière Hoarusib s’offre à nous.

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A nouveau, on suit le lit de la rivière et nous montons en haut d’une colline que j’avais enregistrée. Là aussi, le panorama est magnifique. Nous en profitons pour chercher des éléphants aux jumelles, mais on n’en voit aucun.

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On décide alors de rentrer dans le lit de la rivière afin de multiplier les rencontres avec les animaux.
La conduite est sportive : il faut garder une certaine vitesse pour réussir à rouler dans le sable et le gravier très mou.
Nous effrayons quelques springboks et quelques groupes d’autruches. D’ailleurs 3 d’entre elles se mettront à courir juste devant notre capot sur 200-300 mètres (c’est très c*n une autruche … par contre, ca court à 40-50km.h dans le sable sans souci ). J’ai le sourire jusqu’aux oreilles.


Nous continuons notre route ainsi jusqu’à rejoindre vers 13-14h Purros et son camping.
Nous sommes déçus, nous n’avons vu aucuns éléphants du désert.


Le camping est vide à 90%. Il y a de nombreuses crottes d’éléphants partout ainsi que des traces de pas. Le gérant nous déconseille de s’éloigner de notre voiture la nuit, à cause du risque d’en croiser un : ils ont pour habitude de venir s’alimenter sur les acacias du coin.
Nous avons droit à l’emplacement n°2. On en profite alors pour faire le tour du camping et le comparer aux autres : il nous semble être l’un des mieux. La végétation forme une barrière naturelle autour d’un grand arbre (où l’on gare la voiture) et de l’emplacement pour le barbecue.

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Quand au sanitaire, ils sont comme tous ceux du camping, collés contre un arbre touffu, les tuyaux d’eau utilisant les branches comme support. Le personnel du camping nous allume le feu pour avoir de l’eau chaude.
Ambiance ambiance !!!

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On passera l’après-midi …. à rien faire hormis boire une bière ou 2, lire ou observer les animaux les plus curieux (beaucoup d’oiseaux, quelques mangoustes, etc…)

La nuit sera calme. Aucun éléphant ne viendra ….et flûte !!!!




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