Dimanche 26 septembre 2010: Swartbooisdrift, Epupa Falls

La route D3700 que nous avons pris hier continue le long de la rivière jusqu’à Epupa. J’avais lu avant notre départ que sur cette deuxième portion, elle devenait très difficile, mais je décide tout de même de vérifier avec la propriétaire du camping.
Il s’avère que la première partie est très simple, mais que ca se corse fortement sur la deuxième. Elle me montre quelques photos d’elle et de ses amis …. arrffff …c’est vrai que ca n’a pas l’air des plus commode, certaines descentes se font directement sur la roche nue de la montagne Je reste donc sur mon premier plan qui était de contourner la montagne et cette route. :jap : Cela représente plus de route, un peu moins jolie, mais il ne faut que quelques heures alors que la route le long de la rivière prend 8-10h d’après la propriétaire de ce camping.
A dire vrai, je n’étais pas trop inquiet sur le fait de ne pas réussir à passer, mais plutôt hésitant sur le risque d’une éventuelle panne. A 2 véhicules, c’est parfaitement gérable, mais avec une seule voiture, cela aurait pu être très problématique.


Sabine et moi partons donc sur la route la plus prudente. Après quelques kilomètres sur la D3700, on bifurque au point de Swartbooisdrift sur la D3701.
Là, on s’arrête à un mémorial dédié au Dorslandtrekker. Ce mémorial commémore les colons qui ont fuit l’Afrique du sud suite à l’annexion par l’Angleterre. Ceux-ci se sont implantés par la suite en Angola, puis sont partis à nouveau vers sud quand les portugais leurs ont interdit de parler leur langue et ont essayé de les convertir de protestants à catholiques.

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Nous reprenons la route.
Une dizaine de kilomètre avant le village d’Epembe et la route principale D3700, nous voyons un grand nuage de poussière se former devant nous à quelques centaines de mètres. Arrivé sur les lieux, on s’aperçoit du problème Un pickup a fait une sortie de route et s’est renversé sur le coté. Il y avait environ 12-15 personnes dans le véhicule. Ce sont tous des himbas qui revenaient de la ville avec des marchandises (sac de riz, etc…). Il y a beaucoup de femmes et de très jeunes enfants
Heureusement, seul 2 personnes semblent blessées et saignent un peu.
C’était une situation très bizarre. Les gens était en état de choc, mais s’était installés tranquillement à quelques mètres du véhicule, laissant les 2 personnes blessés sans soins et sans attention : l’un d’eux était encore dans le fossé la tête en bas à la limite de l’inconscience
Une chance néanmoins, un autre véhicule s’était arrêté juste avant nous avec une personne locale parlant anglais.
On commence donc à discuter avec tout le monde et voyons ce que l’on peut faire. On demande déjà qu’ils installent mieux les 2 blessés (à dire vrai ni Sabine ni moi avions vraiment envie de tripoter un gars qui saigne …. 1 personne sur 5 ayant le sida en Namibie, ca refroidit un peu surtout que depuis une semaine, on avait pleins d’égratignures sur les mains, les jambes, etc… à cause des épines omniprésentes des acacias ).
Ensuite, on décide d’appeler les policiers. Problème, les quelques locaux ayant un portable le prennent et là, pas de réseaux. Heureusement, on avait loué un téléphone satellite. On l’utilise donc pour contacter une personne dans la ville d’à coté qui se charge d’aller prévenir la police.
C’est donc un conseil que je donnerai. Même si vous comptez rester sur les routes principales, prenez un téléphone satellite. Il y a très peu de réseaux et le fait d’avoir un téléphone peut faire gagner du temps. Dans notre cas s’il avait fallu rejoindre la ville pour alerter les secours, il aurait fallu une heure de plus.

A la suite de ça, on reste encore un peu, on s’assure qu’ils ont de l’eau et que globalement ça va, puis avec l’autre local, nous décidons de partir. On ne peut rien faire de plus L’autre personne vérifiera en chemin encore une fois si les flics sont bien en route.


Le reste de la route se fera sans souci.
On arrive aux chutes d’Epupa où se trouvent plusieurs campings. On choisit le Omarunga Camp. On restera ici 2 nuits.

L’emplacement est très joli, à 2 mètres seulement du bord de la rivière. La berge est néanmoins escarpée et compliquée à descendre ou bien à remonter. Donc pas possible de se baigner facilement ….. de toute façon il est interdit de se baigner dans la rivière

Nous avons en tout cas une vue magnifique sur la rivière et sur les berges d’en face … avec ses nombreux locataires … très calmes et paisibles, mais ne manquant certainement pas de mordant.

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... Quand on vous dit que c’est interdit de se baigner, c’est qu’il y a une raison valable !!


A ce sujet, un petit jeu: Sur cette photo se cache un croco. Saurez-vous le voir ? Leur camouflage est époustouflant. On avait du mal a les voir aux début malgré l'aide du personnel du camping.

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Le soir, on participe à un apéro organisé par le camping. Nous sommes en tout 4. On nous emmène en 4X4 en haut d’une petite colline surplombant les chutes. C’est merveilleux !!!

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L’apéro en lui-même dure plus d’une heure, et comme partout en Namibie, ils ne sont pas chiches sur les quantités et n’hésitent pas à vous resservir de nombreuses fois. Sabine en fera les frais ….. il était bon ce petit vin blanc d’Afrique du Sud ??
On fera quelques photos souvenirs et quelques photos de la fille du chauffeur qui s’était joint à nous.

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Nous avons en tout cas passé un merveilleux moment.

Le soir, je préparerai le repas et le mangerai avec pour toute compagnie les chiens du camping – sabine ayant préféré se coucher trèèèèèèès tôt ….. c’est vrai qu’il était bon ce petit vin ...







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