Samedi 16 Février 2013 – De Combacha à Addis Abeba et retour en France
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C’est notre dernière journée en Ethiopie et nous devons faire encore de nombreux kilomètres avant de rejoindre Addis Abeba. Nous partons donc à 7h45 du matin, sur une bonne route.
Nous passons les villes, embrumées par un mélange de brume matinale et de feu de camps. Tous les matins, les éthiopiens ont l’habitude de bruler leurs ordures et de cuisiner au feu de bois.

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En chemin, nous passons par de sublimes paysages

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Notamment le point de vue du Col de Tarma Ber, où l’on dit que 2 millions de personnes ont été jeté dans le vide, sous l’ère socialiste. Le site présente une faille avec 2 promontoires de part et d’autre offrant une vue spectaculaire sur la vallée en contrebas. On y aperçoit quelques groupes de singes aussi.

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On continue la route pendant encore 1h-1h30 après le repas pour arriver aux hauteurs d’Addis Abeba. Les camions sont de nouveau omniprésents, rendant l’atmosphère irrespirable par moment
On rejoint le centre-ville pour la visite du musée nationale, rassemblant sur 4 niveaux différents objets d’origine éthiopienne. Il y a notamment le squelette de Lucie, un célèbre fossile d’hominidés, longtemps restée comme notre plus ancienne ancêtre.

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Ensuite, on traverse le marché d’Addis, connu dans tout l’Afrique. C’est vaste et les gens se pressent dans les ruelles.

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Il est bientôt temps de partir. Fuad nous emmène dans des bains publics, où les citadins, pour quelque dizaines de birr peuvent louer une salle de bain et prendre une douche.
C’est ensuite les embouteillages pour l’aéroport. Logiquement, notre programme prévoyait « un repas traditionnel » (donc une ingéra , chose que j’ai mangée pendant 3 semaines tous les jours), alors ça sera remplacé par un maxi-burger !!! Mais éthiopien … avec les piments qui vont avec !

Arrivé à l’aéroport, nous disons au revoir à notre guide et désormais ami Fuad.
Nous partons dans les méandres des procédures : enregistrement, immigration, fouille, refouille, etc… Deux heures en tout … et tout ça pour apprendre que le vol est retardé … rien d’anormal en quelque sorte. Ensuite, un problème technique retarde encore plus le vol. Pour palier le retard pris, la compagnie décide de supprimer l’escale à Khartoum. On arrive donc dans les temps à Francfort pour notre correspondance.
Dans cet immense aéroport, l’Ethiopie nous suit : une famille d’une vingtaine de personne a fait le voyage. Ce sont des gens simples, n’ayant certainement jamais quitté leur village natal. Aucun ne parle anglais et bon nombre sont même illettrés. Dans l’avion, on les avait « repéré » … avant même de décoller, les gamins avaient déjà enfilé les bonnets et gants d’hiver. Ils n’ont aucune idée dans quel monde ils arrivent et qu’est ce que la modernité. A la sortie de l’avion, un bouchon se forme devant nous. Ce sont eux qui obstruent le passage : un obstacle infranchissable les arrête …. un escalator Tous refusent de franchir le pas et ont peur d’y poser le pied. J’invite une adolescente (d’environ 15ans) à avancer, et cette dernière me saute au bras et s’y agrippe fermement. La montée et la descente sera un moment difficile pour elle. Sabine vivra la même expérience avec la mère de la jeune fille. Quand à Bernadette, c’est sur un tapis roulant qu’elle emmènera un gamin. On les croisera à de nombreuses reprises, et nous verrons leurs réactions mélangeant surprise et désorientation dans ce monde qu’ils n’avaient jamais vu. Un peu comme nous dans leurs villages traditionnels. L’arroseur arrosé en quelque sorte

On arrive finalement à Genève sans encombre, et notre voyage prend fin.


On a été extrêmement surpris par ce pays où les traditions restent d’actualités et vivaces. C’est un pays à visiter, mais pas pour des gens inexpérimentés à mon avis. Il vaut mieux avoir fait 2-3 voyages avant, le faible niveau de confort étant usant à la longue pour nous européens.

Nombre de km: 400 km

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