Vendredi 15 Février 2013 – De Lalibela à Combacha
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Nous avons une longue journée de route. Nous sommes sur la fin du voyage et nous entamons notre retour sur Addis Abeba. Nous partons vers les 8h30 de Lalibela. Le soleil se lève et magnifie le paysage.

Nous marquons un arrêt à un point de vue sur l’église de Na’akuto La’ab.

La route continue jusqu’à ce que Fuad repère des femmes en train de cuisiner. Nouvel arrêt !
Un groupe de femmes est en train de préparer des ingéras. Ce plat est la nourriture de base des éthiopiens et ressemble à une grande crêpe. La céréale utilisée n’est pas le blé, mais le teff . Sabine voulait apprendre à en faire. Tout d’abord, il faut préparer la pâte à l’avance. On mélange le teff avec de l’eau, on ajoute de la levure et on laisse fermenter l’épaisse mixture pendant 2-3 jours. Une fois ce délai passé, on dilue la pâte avec de l’eau chaude pour obtenir une sorte de pate à crêpes. Pour la cuisson, c’est comme un crêpe, mais on ne les cuit que d’un seul coté. Sabine n’y coupera pas, et sous les rires des femmes éthiopiennes, elle devra préparer une ingéra. Et presque parfaite … enfin en trichant un peu et en comblant les trous )

La route continue ainsi et nous remontons sur le plateau pour rejoindre la route goudronnée. Il n’y a plus grand-chose à dire. Les paysages s’enchainent. Les maisons des habitants ici sont différentes : le rez-de-chaussée est construit en pierre de taille alors que le premier étage est construit en bois. Les familles s’agrandissant, les maisons familiales forment rapidement des petits villages.

Le long du chemin, on peut apercevoir régulièrement des carcasses de voitures. Il y a beaucoup d’accident en Ethiopie, les gens roulant souvent trop vite et surtout bien trop chargé. Certains ont du avoir des conséquences dramatique (on a vu un camion qui avait éventré 2 maisons ), mais d’autre sont plutôt cocasse, à l’image de celui-là. ….. Il manquait pas beaucoup pour passer

On fait un détour par le lac Hayk et son monastère (situé sur une presqu’île). Ce lieu est calme, reposant et appel à la réflexion …. à noter qu’il est interdit aux femmes … de là à y voir lien de causalité, il n’y a qu’un pas Et donc de ce pas, je franchit les portes du monastère – Sabine et Bernadette m’attendant sur les rives du lac.

La visite me prendra environ 50 minutes. Il y a un grand musée avec de superbes manuscrits richement illustrés. Il y a bien sur aussi l’église à proprement parlée, avec une partie réservée pour les chanteurs, une partie pour ceux qui reçoivent la communion et une partie accessible uniquement par des moines vierges.
Un moine présent, parlant un anglais académique m’accompagnera durant toute ma visite. Il saura parfaitement m’expliquer le fonctionnement du monastère, comment devenir prêtre, etc… Une excellente expérience pour moi.

Nous repartons. La dernière portion de la route est impressionnante avec de longues descentes sur des paysages vertigineux à pic. On arrive à Combacha et direction notre hôtel situé dans les anciens quartiers. L’hôtel est en grande partie vétuste mais possède une aile construite il y a peu. Les chambres sont donc encore très bien, propres et tout fonctionne. C’est notre dernière nuit en Ethiopie

Nombre de km: 330 km