Samedi 25 Janvier 2014 : Le NCA et le Serengeti


Nous partons de bonne heure en raison de la route à parcourir aujourd’hui. Nous passons par 1 ou 2 points de vue sur le cratère afin d’y faire nos dernières photos. Ensuite la route serpente dans le NCA, au milieu de grandes et belles vallées.

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Il y a ici ou là quelques villages Masaï, mais on décide de ne pas s’y arrêter. Nous avons été déçu par ce peuple : ils ont perdu leur traditions, leur habits, leur coutumes, etc… (après avoir visité l’Ethiopie et ses peuplades authentiques, on est forcément beaucoup plus critique). Les villages sont bien souvent un peu artificielles (surtout ceux prés de la route), et le but est d’y attirer les touristes pour leur vendre 2-3 bibelots. C’est dommage pour eux.

En chemin, nous croisons de nombreux troupeaux de zèbres, de girafes et autres. Nous arrivons finalement aux portes du parc national du Serengeti. Devant nous s’ouvrent d’immenses plaines. Pour ce voyage, nous resterons exclusivement dans la région de Ndutu. A cette période de l’année, la migration (composée en fait que de zèbres, de gazelles et surtout de gnous) se trouve dans cette région. Nous franchissons les portes et tout de suite, nous nous retrouvons au milieu des troupeaux d’animaux qui s’étendent jusqu’à l’horizon. C’est impressionnant de voir ces centaines de milliers de bêtes qui nous entourent. Par moment, ceux-ci se mettent en mouvement (pour aller boire dans une rivière par exemple), et ce sont des colonnes d’animaux en file indienne qui se forment sur plusieurs kilomètres.
Finalement nous rejoignons une partie du parc où nous ferons le plus souvent nos Game Drive durant les jours suivants. Le lieu est composé de grandes plaines, de forêts d’acacia éparpillées, d’une rivière et son petit marécage et d’un grand lac salé. Il faut bien sur plusieurs heures pour parcourir tout ce terrain.

Et voici ce que nous avons vu pour la seule première journée : des gnous (vu qu’il y a en 1.6 million, ce n’est pas dur), des impalas, des élans, des zèbres, etc… Et aussi des éléphants, des vautours, des chacals, etc… Mais surtout, notre guide nous trouvera un magnifique guépard !!! Et proche qui plus est.

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Et après cette première rencontre d’exception, 20 minutes plus tard, ça sera le tour d’un léopard se prélassant en haut d’un acacia (Big five Number 5 validé … et Full Big five validé !!! ).

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Donc voilà, en une seule journée au Serengeti, notre guide a rempli toutes nos « exigences ». Nous sommes ravis. Et la journée ne s'arrête pas là: on rencontrera encore des guépards, des lions, etc...

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En fin de soirée, nous quittons le parc à proprement dit pour rejoindre le NCA et un endroit isolé où Corto Safari a implanté son camp. L’endroit est idyllique. On est sur une hauteur, avec un magnifique paysage. Des girafes broutent à quelques centaines de mètres. C’est un endroit de rêve que nous ne partageons encore une fois avec personne, nous sommes les seuls clients. Le seul reproche que l’on pourrait trouver est que le site est trop éloigné de la zone des Game Drive. Il faut plus une heure trente pour s’y rendre (même si en chemin, il y a déjà de très nombreux animaux).

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Une bonne douche, un apéro au coin du feu suivi d’un bon repas complétera cette belle journée.

Pour les anecdotes, notons que Amys, notre guide-chauffeur, a décidé de s’aventurer dans une zone marécageuse pour se rapprocher au plus prés d'une troupe de lions. Tout avait l’air sûr, mais sous la croute de terre bien sèche, la boue était particulièrement humide. Résultat, on s’est enlisé jusqu’au châssis, à 200 m des lions.

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Il nous faudra 2 heures pour en sortir. On passera le temps à déjeuner et encourager Amys. Le plus gros problème finalement fut de trouver quelqu’un avec une sangle suffisamment costaude : le matériel en Afrique est pathétique, toutes les sangles cassaient. Mais sitôt qu’un autre chauffeur est arrivé avec du bon matériel, en 5 minutes, on était sorti d’affaire. Seul perte dans la « bataille », notre vitre arrière qui se brisa. Résultat, on sera recouvert de poussières en fin de journée.


Dimanche 26 : Le parc du Serengeti
La journée suivante est consacrée elle-aussi à un Game drive d’une journée dans le Serengeti. Le départ est matinal (7h30) et nous verrons de nombreux animaux.

On trouvera encore des guépards et des lions aussi.
On fera notre lot d’hyènes et de vautours. D’ailleurs, le jour précédent, nous avions croisé une carcasse de zèbre dans une rivière. Il avait du mourir de maladie ou autre. Aucun charognard ne l’avait encore repéré.

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Et voici la photo de la carcasse aujourd'hui. Ca ne traine pas ici. En 12h, il ne reste que les os.

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Notons que comme nouveau challenge, j’ai demandé à Amys à ce qu’il nous trouve une scène de chasse, mais nous n’aurons pas cette chance. En deuxième choix, je lui ai demandé de s’approcher au plus prés des Elands. Ces animaux sont extrêmement timides. On arrivera quand même à s’en approcher à moins de 200m. Suffisant pour une photo.

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Lundi 27 Janvier 2014 : Le parc du Serengeti
Pour aujourd’hui, Amys nous conseille de partir au plus tôt. Donc départ à 6h00 du matin, juste après un petit café.
En chemin pour le Serengeti, le jour se lève et je me régale en photos. La lumière est fantastique.

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On fait donc encore une fois un Game Drive, entrecoupé d’une pause dans la savane pour le petit déjeuner.
On trouvera à nouveau des lions

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et des guépards (pas farouches pour un sous, ils montaient sur les capots des voitures – malheureusement pas la notre).

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On verra aussi de nombreuses hyiènes.

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Pour compléter la journée, et rester dans les traditions, Amys a décidé encore une fois de nous enliser en tentant la traversée d’une petite rivière aux accotements abrupts. Sur ce coup là, personnellement, je la sentais mal dés le début. Heureusement, le premier véhicule qui s’est arrêté possédait une grosse chaine. En 2 minutes, on était dehors.

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On revient au campement vers 14-15h pour notre déjeuner. Puis nous déciderons de se reposer au soleil le reste de l’après-midi. On est rassasié en animaux.



Mardi 28 Janvier 2014 : Envol pour Zanzibar
Notre safari-photo se termine aujourd’hui. Amys nous amène à l’aéroport de Ndutu. En chemin, nous ferons nos dernières photos d’animaux.
Notre avion arrive (départ à 11h)

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et nous faisons nos adieux à notre guide. Il a été merveilleux.

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Son français était parfait, sa connaissance des animaux incroyables et sa gentillesse sans limite. Si vous devait voyager avec lui chez Corto Safari, vous ne serez pas déçu.

Pour Aurélie, une nouvelle épreuve commence. Avant notre départ, elle avait peur de l’avion. Le vol intercontinental l’avait bien rassuré ….. mais maintenant, c’est autre chose !!!! Voici un vrai avion ! Douze places étriquées, du bruit partout, des trous d’air, une piste en terre où se balladent librement les girafes, elle n’en mène pas large

Pour moi et Sabine, c’est plutôt l’émerveillement : l’avion n’a pas le temps de voler en altitude et survole donc la savane. On passera même au-dessus du cratère du Ngorongoro. Cela vaut bien les survols en avion que l’on paye une fortune d’habitude.

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Nous ferons 2 escales : une au lac Manyara de et une à Arusha. Finalement, on se pose à 14h à Zanzibar. Un taxi nous attend et nous emmène en une heure à notre hôtel situé sur la côte nord-est de l’ile. Nous logeons pour les 3 prochaines nuits au Waikiki hotel. C’est un hotel simple à clientèle majoritairement italienne. Le rapport qualité-prix est très intéressant : les chambres sont grandes, propres, et bien équipées. Il n’y a pas de piscine, mais la mer est là, c’est bien suffisant. Il y a peu de monde, un nombre suffisant de parasol. A mon humble avis, c’est tout aussi bien voir mieux que ces grands hôtels surévalués.

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Coté mer, ça y est, nous avons enfin trouvé un endroit sur terre où Sabine a trouvé que « l’eau était trop chaude ». Il faut dire que le lagon est peu profond, et avec le soleil, l’eau dépasse allégrement les 30 degrés.

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Mercredi 29 Janvier 2014 : Plongée Jour 1
Voici le programme de la journée :
Pour moi, je pars le matin faire 2 plongées à coté de l’île de Mmenba, et en fin d’après-midi, je me rends à Stone Town (1 heure de trajet) pour une plongée de nuit sur l’épave du « Great Northern », un bateau ayant coulé en 1902.

Pour Sabine et Aurélie, le matin, c’est bronzage sur la plage (en fait, plutôt une séance de coup de soleil) et ensuite, en piscine, c’est une plongée de révision pour Sabine et le premier cours de plongée pour Aurélie (Elle veut se tenter un cours de découverte).


Pour le centre de plongée, on a choisi One Ocean à Matemwe. Le centre est tenu par Julie Chauvier (PADI MSDT#261647) & Sebastien Herbillon (PADI MSDT#492857). Tous deux ont été formidables, notamment Julie qui passera beaucoup de temps avec Aurélie pour la faire travailler.



Jeudi 30 Janvier 2014 : Plongée Jour 2
Ce matin, nous partons tous les 3 ensembles pour l’île de Mmenba. Pour Sabine et moi, ça sera 2 plongées, et pour Aurélie, ça sera du snorkeling (elle n’a pas réussi certains exercices de plongée en piscine, mais elle s’est quand même donnée à fond).

Les plongées se sont bien déroulées. La visibilité était moyenne. Les coraux sont intacts et on trouve de grands bancs de poissons. On trouve aussi de nombreuses crevettes et cigales de mer. Nous plongerons aussi sur une patate de corail habitée par plusieurs dizaines de murènes.

Ensuite, retour à l’hôtel pour du farniente et « quelques »cocktails.



Vendredi 31 Janvier 2014 : Stone Town
Notre voyage touche sur sa fin – il ne reste plus qu’une nuit.
Un taxi viens nous chercher à 11h00 et nous amène à un hôtel plus proche de l’aéroport, à Stone Town, le Swahili House. Cet hôtel se trouve dans le cœur de la vieille ville. Le charme de la bâtisse fait son effet avec son patio intérieur et son restaurant en terrasse, surplombant la ville. Les chambres sont très bien aussi.
Mais tout n’est pas exempt de reproche : les fenêtres sont cassées (loquets ou vitres), les climatiseurs marchent moyennement et le service est moyen. On a du changer une de nos chambres : la clim était en panne et bien que tout de suite, la réception m’a assuré qu’il « envoie quelqu’un de suite » , en tant qu’habitué des combines hôtelières africaines, j’ai demandé que l’on me la change immédiatement, ce qui a été fait sans trop de discussion…. Notez qu’à ce jour personne n’est encore passé réparer la clim. Bien entendu

On consacrera la journée à flâner dans la vieille ville (et à s’y perdre – les ruelles sont vraiment étroites, et on arrive difficilement à trouver des points de repère) et à faire les boutiques pour acheter des souvenirs.
Le soir, on ira à la terrasse d’un restaurant en bord de plage, les pieds dans le sable, y déguster langoustes et poissons.



Samedi 01 & Dimanche 02 février 2014 : Retour à Genève
Ca y est, c’est le retour.
Nous allons à l’aéroport 2 heures en avance, et comme l’enregistrement se fait qu’en 5 minutes, on nous propose de partir de suite avec un premier vol. Vu qu’il n’y a strictement rien dans l’aéroport, on décide de rejoindre l’aéroport international de Dar Es Salam.
Une fois arrivé à Dar Es Salam, c’est la déconfiture : l’aéroport a encore moins d’activité/boutiques que le petit aéroport de Zanzibar. On passera le temps à somnoler. Pour m’occuper, j’irai embêter pendant une heure les douaniers : avant même que les gens puissent faire enregistrer leur bagages en soute, une fouille est effectuée et ils leur piquent leurs briquets (ceux qu’ils trouvent – parce qu’ils ne sont pas très doués) en disant que c’est interdit. Bien sur ils ne les jettent pas, ils les mettent soigneusement de coté afin de les revendre sur le marché noir. Au bout d’une heure, et après avoir rencontrer 2-3 responsables de plus en plus haut, je réussirais à ce qu’ils mettent la petite dizaine de briquet volés dans la poubelle destinée à être détruite … celle avec le gros cadenas qu’ils ne peuvent pas ouvrir.
…. Ca occupe


Ensuite, c’est le long retour en avion via Dubaï (avec Emirates), et c’est la fin des vacances.

Ce fut très reposant, Sabine et moi avons adoré voir l’Afrique sous la verdure, et on espère qu’Aurélie aura été comblé elle-aussi.




Maintenant, je vous propose plusieurs pages avec une selection de photos classée par animal.



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