Mardi 05 Octobre 2010: Route vers Solitaire et Sesriem, Elim Dune
Cette journée est une journée étape. Peu de visites sont prévues.
Nous quittons Swakopmund, sans trop de regret à dire vrai. Après 2 semaines perdu au milieu des grands espaces, cela nous as fait bizarre de voir autant de monde. Pis bon, 20-25 dégrée, c’est un peu frais quand même.
Nous prenons la route B2 pour rejoindre Walvis Bay, puis nous continuons sur la C14. Nous retrouvons avec plaisir une route en terre (en très bon état – attention aux gués quand même )
La route est trééésss monotone. C’est tout plat.
Au bour de quelques heures, la route devient sinueuse, et est par moment goudronnée. Nous arrivons à la Kuiseb Pass. Ce fleuve marque la limite entre le désert de sable du Namib au sud et les déserts (mais sans sable ) du nord. Quelques points de vue sont disponibles sur le trajet de la route.
La route se poursuit, nous passons le tropique du capricorne, pour rejoindre 50 kilomètres plus loin la ville de Solitaire.
En fait de ville, c’est juste une station d’essence avec un Lodge et son petit magasin. Mais surtout, on y trouve une fameuse pâtisserie !!! Ils font un célèbre Apple Crumble décrit tous les guides de la Namibie. Et ma foi, c’est vrai qu’il est très bon. Le meilleur de Namibie certainement ….. voir aussi certainement le seul de Namibie … ça ne court pas les rues les pâtisseries en Namibie.
Un autre point remarquable de Solitaire est aussi le nombre important de vieilles carcasses de voitures.
Enfin bref, cet endroit a surtout l’avantage de permettre une pause pendant la longue route qui sépare le désert du Namib de la côte et Swakopmund.
On continue la route et on bifurque sur la C19 (toujours très bonne) pour atteindre 70km plus loin les portes d’entrée du Parc de Sossusvlei et Sesriem.
Nous avons réservé un emplacement dans le camping de Sesriem, à l’intérieur des portes du parc (cela fait une grosse différence, vous le lirez dans le récit du lendemain). Nous avons remarqué d’ailleurs que d’après leur tableau d’occupation du camping, l’ensemble des emplacements étaient réservés pour au moins 2 semaines. Prenez-vous y très à l’avance pour réserver ici. J’avais demandé un emplacement 6 mois avant le départ pour notre voyage et il a fallu que je paye immédiatement pour qu’ils acceptent de « virer » quelqu’un qui n’avais fait qu’une pré-réservation – tout était déjà complet.
Bref, nous avons un emplacement sur l’extérieur du campement. Très agréable. Le camping en lui-même n’est pas le meilleur que l’on a eu, mais il y a tout ce qu’il faut (électricité, douche, piscine minuscule et surtout un bar ).
Je ferai aussi un petit test avec le véhicule, en m’enlisant volontairement dans un peu de sable pour voir comment je m’en sors Ca va …. Je suis prêt pour le lendemain !!!! … mais il vaudrait mieux éviter de telle situation quand même.
Sinon, il fait très chaud. On passera alors le reste de l’après-midi au calme. Ensuite vers les 17h00, nous reprenons le véhicule et nous partons pour Elim Dune à quelques kilomètres du camping.
On prend la glacière (et l’apéro) avec nous et nous escaladons notre première dune …. Que c’est dur On recule d’un pas tous les 2 pas C’est épuisant.
Il y a très peu de monde, le soleil se couche, le sable deviens rouge. C’est superbe. Il n’y a que le vent du soir qui soulève le sable qui pose problème.
A la suite de ça, on rentre au camping, on prépare le repas - quelques chacals faisant le tour des emplacements à la recherche de nourriture. Puis nous préparons nos affaires pour pouvoir partir le plus rapidement possible le lendemain matin.
Et ensuite, tout le monde au lit !!!
Mercredi 06 Octobre 2010 matin: Sossusvlei, Deadvlei
Le réveil sonne. Il est un peu moins de 5h du matin. Le temps de prendre son café et de ranger le matériel et déjà la moitié des campeurs de Sesriem sont eux-aussi en plein préparatif de départ.
Vers 5h10-5h15, on démarre le véhicule et on se rend aux portes d’entrée du parc. La queue de véhicules commence à se former.
Pour rejoindre la partie la plus intéressante du parc, il faut rouler environ 1 heure à partir des portes d’entrées. De plus, il existe 2 portes en fait : les portes internes du parc et les portes externes. Le lodge et le camping gérés par le NWR se trouvent entre les deux.
Les portes internes ouvrent une heure avec le lever du soleil (à 5h30 durant la période de notre voyage). Ainsi, quand on dort au camping ou au lodge de Sesriem (donc ceux gérés par le NWR), on est sur de pouvoir voir le lever de soleil sur le site.
Les portes externes, elles, n’ouvrent qu’à l’aurore, soit 6h30 dans notre cas. Vous êtes alors assuré de perdre pas mal de temps dans la queue de véhicule voulant rentrer dans le parc ainsi qu’à la queue de la billetterie. Vous n’avez aucune chance d’arriver sur le site avec la lumière la plus rasante possible.
Donc mon conseil, dormez dans le parc !!!
Bref, nous voilà dans la queue. Cinq à six véhicules nous précédent dont des bus de touristes. Les portes s’ouvrent ; on s’engage sur la route. La route est limitée à 60km.h, mais le premier véhicule de la file roule particulièrement lentement (40km.h par moment). Un véhicule conduit par un tour local double tout le monde …. Bon ben je le suis Au final, on se fera rapidement distancer, il roulait vraiment vite celui-là
La route est goudronnée et ne présente aucune difficulté. Il faut juste se méfier des très nombreuses oryxs et springboks.
Nous arrivons en vue du parking de la Dune 45, le lieu où 90 % des tours opérateurs vous emmènent pour voir le lever de soleil. Sabine et moi prenons la décision de continuer la route. Avec le nombre de véhicules qui nous suivent, la dune va être noire de monde.
On poursuit donc sur environ une dizaine de kilomètres. Nous arrivons au dernier parking de la route goudronnée. Le reste est exclusivement en sable (et mous à de nombreux endroits). Je passe en mode 4X4, je ralenti, passe une plus petite vitesse et m’apprête à mettre en application ma faible expérience du tout-terrain – on ne compte plus le nombre d’histoires de touristes ensablés dans cette zone. Je suis tout de même assez confiant, et je ne dégonfle pas les pneus. Il sera bien temps de le faire une fois qu’il sera trop tard.
On s’engage donc pour les 5 derniers kilomètres. Il fait nuit encore, et il est difficile de trouver son chemin parmi les nombreuses trajectoires possibles. Je décide donc de rouler relativement vite afin de pouvoir passer dans toutes les zones môles, mêmes si ca secoue pas mal.
Finalement, on arrive sans aucune difficulté au parking de Deadvlei. Nous sommes les premiers !!!
Il est encore très tôt. Le soleil n’est toujours pas levé, même si le ciel est déjà plus lumineux.
Nous partons à pied au milieu des dunes de sables en direction de Deadvlei. Il faut 10-15 minutes pour rejoindre le site … et là, c’est magnifique !!!!
Nous commençons à faire quelques photos. D’autres touristes nous rejoignent. Pendant plus d’une heure, nous ne serrons que 6 sur l’ensemble du site, et qui plus est avec des gens ayant des bases de photographies. Nous faisant naturellement attention à ne pas nous gêner mutuellement
Bref, le site est magnifique. Sabine et moi, nous nous lâchons sur les photos.
Le soleil se lève enfin au-dessus des dunes et donne naissance à de longues ombres. Le site est constitué de 2 zones asséchées. Je trouve la deuxième plus surréaliste que la première. Le sol y est parfaitement plat et craquelé.
Au final, on restera plus ou moins 2h à Deadvlei.
Sur le chemin du retour, on se félicite du choix d’être venu directement ici. Les groupes sont arrivés, et commence à former une longue ligne discontinue du parking vers le site.
On reprend le véhicule. Il fait jour désormais et je peux rouler plus doucement en choisissant avec plus de soin mes trajectoires.
Nous nous rendons à Sossusvlei.
Face à nous se dresse la dune Big Mamma, dont de nombreuses personnes suivent la crête.
Mais la marche à pied dans le sable, on a testé à Elim Dune, et ce n’est pas pour nous.
Nous repartons sur nos pas. Il y a désormais un certain nombre de véhicules sur la piste et je m’arrête de temps en temps sur des zones plus dur pour les laisser passer. On rejoint la route en goudron. On n’a pas éprouvé la moindre difficulté, malgré tout ce que j’avais pu lire. Et pourtant, on n’avait pas de pneus adaptés et je suis même resté en pression route-caillou. A mon avis, les gens qui s’enlisent ici sont des personnes qui font juste une grosse erreur de conduite (ne pas rouler assez vite, s’arrêter là ou il ne faut surtout pas, ne pas appuyer assez fort sur le champignon même si on a l’impression que le moteur force, etc…).
Bref, on repart en direction de la sortie du parc. On s’arrêtera de temps en temps pour une ou deux photos.
Nous sommes pour ainsi dire seul sur la route, limitée officiellement à 60km.h Je me laisse un peu aller … bon ok, j’étais à 100 à la place de 60 , mais ce n’est qu’une ligne droite sans virage.
Néanmoins d’un seul coup mes poils se hérissent ….. sniff sniff …. J’aperçois au loin à 500-600m un véhicule arrêté sur le coté …. Peut-être des touristes en train de prendre une photo :??? :….. mais j’ai un mauvais pressentiment, alors je me mets à 60-70km.h.
Bingo !!! Mon sixième sens a eu raison, nous croisons un véhicule de policier avec des jumelles. On s’échange un petit signe amical de la main, on s’éloigne un peu …. Et on reprend notre rythme de croisière.
D’autres touristes que nous avons croisés pendant notre voyage nous confirmerons qu’ils les ont aussi vus aussi à cet endroit. Ces policiers doivent remplir les caisses de l’état sur cette portion. ,
Nous arrivons à Sesriem vers 10-11h et nous préférons reprendre la route de suite en zappant la visite d’un canyon se trouvant à quelques kilomètres.