Mardi 28 septembre 2010: Opuwo, Sanitatis … le Kaokoland
Après 2 jours à Epupa, nous reprenons la route ce matin.
Nous avons une passagère de plus : la sœur de notre guide du jour précédent. Elle se rend à Opuwo et nous avons accepté de l’emmener. Elle ne parle pas anglais et se fera plus que discrète. On ne l’entendra pas du voyage
Nous nous engageons dons sur C43 en direction d’Opuwo. Cette route est en très bon état et ne présente strictement aucune difficulté (malgré ce que l’on pourrait lire sur certains sites internet).
Nous avons eu la confirmation par un chauffeur locale que des travaux ont été effectué il n’y a pas si longtemps et que désormais, quelque soit la saison, la route reste très facile. A de nombreuses reprises, nous avons eu à traverser des gués à sec, mais qui sont remplis en période de pluie. Ces derniers posaient problème il y a quelques années, notamment 2 importants gués. Ceci fait parti du passé maintenant : le gouvernement a construit des « ponts » en béton. Ces derniers sont submergés en période de pluie, mais la profondeur est bien plus faible et les pneus roulent sur un sol très dur et régulier. Aucun problème. Epupa Falls est désormais accessibles par tous à toutes périodes de l’année
Nous arrivons à Opuwo. L’endroit ne nous plait guère. On dit au revoir à notre passagère, on fait quelques courses, on change un peu d’argent à la banque (ce qui prendra prés d’une heure ... un record ), on fait le plein d’essence et on repart.
Nous reprenons la route par la C43, et une quarantaine de kilomètre plus loin, nous bifurquons sur la D3707 en direction d’Orupembe. Nous commençons à nous enfoncer dans le Kaokoland, hors des routes habituelles de nombreux touristes. On ne croise pour ainsi plus personne.
Et là, la route devient mauvaise avec des passages difficiles. Ca sera comme ça pendant tout le reste de la journée. C’est bien simple, c’est la pire route de tout notre voyage. Certaines pistes tout-terrain que nous avons faites étaient bien meilleures que cette portion. Au final, nous ferons une moyenne de 30km.h environ.
Le problème ne viens pas de zones de franchissement à passer – nous ne mettrons la boite courte qu’une ou 2 fois (et plus par confort que par une réelle nécessité). Le problème est que l’on roule souvent sur la pierre nue sans terre ou sans sable et qu’il y a beaucoup de pierres tranchantes sur la route. Il est alors difficile (voir impossible par moment) de trouver une trajectoire qui évite tous les pièges. Il faut donc rouler tout en douceur. Ca reste donc une route lente, fatigante (4 heures à se faire bousculer à droite et à gauche, ça use) et un peu stressante.
A coté de cela, ce fut l’une de nos plus belles routes
Les paysages sont d’une extraordinaire beauté.
On croisera ici ou là quelques villages.
On s’arrêtera à environ une trentaine de kilomètre d’Orupembe au milieu de nulle part. Ce soir, ça sera bivouac !
La nuit se passera sans problème, bien que Sabine n’aime pas le concept du bivouac (le sentiment d’être seul au monde), alors que c’est à peu prés pareil qu’un camping en Namibie, hormis la douche et le prix