Lundi 27 septembre 2010: Visite chez les Himbas et couché de soleil sur Epupa Falls

Nous avons réservé au camping une visite dans un village Himba en compagnie d'un guide. Nous partons donc en 4X4.
Avant toute chose, nous rejoignons la piste d'atterrissage située à quelques kilomètres. Quatre autres touristes venant de Swakopmund doivent nous rejoindre.

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Une fois le groupe récupéré, nous partons en direction du village.
A 5-10 km des chutes se trouve une grande plaine, avec la petite piste d’atterrissage. Il y a aussi de nombreux villages himbas traditionnelles qui se sont installés. C’est dans l’un d’entre eux que nous nous rendons.

Notre guide a apporté des « cadeaux » tel que du riz, farine de mais, etc… C’est le moyen de « payer » les himbas pour nous autoriser à venir chez eux, et à « jouer aux touristes ».
Notre guide est issue de la communauté Himba mais à eu la chance (ou non) de faire des études et d’avoir pu choisir sa voie. Il joue le rôle de traducteurs et il nous explique le mode de vie des himbas, le statut de la femme, le système d’héritage, leur ressource (bétail), etc… De notre coté, nous sommes autorisé à faire toutes les photos que nous souhaitons.

C’est au début très intimidant, parce que les himbas semblent au premier abord très froid et sans aucune réaction par rapport à vous. Que vous soyez là ou pas ne change rien. C’est à peine si vous avez un regard. Et Il est aussi difficile… non, disons le clairement ….. impossible de les faire sourire pour une photo. Néanmoins, les femmes adorent que vous leur montriez les photos que vous venez de prendre. A chaque photo, je leur ai montré le résultat, et elles étaient très contentes, et ça réchauffait un peu l’atmosphère.

Nous sommes ensuite rentré dans une des huttes et une femme nous as montré les bijoux qu’elles fabriquent et portent (Sabine a essayé une coiffe et c’est extrêmement lourd), le parfum qu’elles utilisent et bien sur l’ocre rouge dont elles se recouvrent le corps.

Au final, nous nous attendions à quelque chose de très touristique, ce qui a été le cas. Mais nous n’avons pas été déçus pour autant. On n’a toute fois pas appris autant de chose que nous l’aurions souhaité.
On sent bien que les himbas veulent bien s’ouvrir à notre monde (et à certaines de nos facilités) mais ont du mal à trouver une façon adéquate de contenter la curiosité qu’ont les touristes européens envers leur culture. Nous avons eu l’impression que de chaque coté, il y avait un malaise : celui des européens qui ont l’impression de rentrer à grand coup de pied dans la maison des himbas et les himbas qui comprennent difficilement ce que l’on fait là et pourquoi on souhaite tellement les connaitre.

Nous avons aussi été surpris de ne pas avoir vu une seule femme (ou adolescentes on dirait dans les pays européens) en âge d’avoir un enfant sans enfant ou n’étant pas enceinte. Seules les femmes les plus âgées ne maternaient pas.
Et notre deuxième remarque est que seules les femmes s’habillent encore traditionnellement, ce qui est dommage pour leur propre culture. Les hommes sont désormais tous en short / t-shirt / tong. Les jeunes garçons, eux, portent encore les habits traditionnel, mais certainement sous l’influence de leur mère.

Mis à part ça, nous les avons trouvées très belles. Elles ont un charme et une prestance indéniable.

Quelques photos maintenant.
Le chef du village, avec une ou 2 de ses femmes (on sait plus trop combien il en avait et qui était qui )

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Les femmes, très belles.

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La grand-mère du chef et une cousine je crois.

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Leur maison

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Avant de partir, le chef du village a voulu nous faire une démonstration de comment les himbas faisait le feu par le passé avec seulement 2 bouts de bois. Ce fut une réussite … dans la peine  
Alors je ne suis pas un spécialiste, mais il me semble qu’il faut mêler plusieurs qualités pour mener à bien cette performance.
Tout d’abord de la patience …. beaucoup de patience, parce que ca vas être très long.
Ensuite il faut avoir une tong de qualité afin de pouvoir poser parfaitement le coude dessus pour attendre sans se fatiguer.
Il faut aussi visiblement savoir prendre sur soi les diverses moqueries de ses femmes et du guide, ainsi que le regard dubitatifs des touristes prêts à offrir un briquet (histoire de participer un peu) quand manifestement, vous éprouvez les plus grandes difficultés à obtenir ne serait-ce qu’un peu de fumée

Alors les photos.
Deux bout de bois, un peu de crottin de chèvre émietté, et roule ma poule.

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On obtient de la fumée et un morceau incandescent si petit que personne ne le voyait hormis le chef.

Ensuite, la partie la plus longue : 5-10 minutes tout de même :
On s’allonge, on prend bien le temps de caler sa tong sous son coude, et on souffle tout doucement toutes les 30-40 secondes sur une braise invisible On rajoute un peu de foin de temps en temps, etc….  Et surtout, beaucoup de patience, ignorer les moqueries de ses femmes, parler d’expert à expert avec le guide et montrer une confiance inébranlable face aux touristes

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Et mine de rien, à un moment donné, ca prend feu

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Alors respect à ce chef de village. Pour être franc, il n’y avait que lui qui y croyait encore. Tout le monde pensait qu’il avait raté son coup




Nous quittons alors le village, et notre guide nous conduit à un cimetière Himbas. Ils nous expliquera le pourquoi des têtes de bétails, etc…

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A la suite de ca, on rentre au camping. On mangera un morceau au bar. Dans l’après-midi, on partager une bière avec nos voisins, un couple de suisses, tout en regardant de temps en temps les crocodiles. On profitera aussi de la piscine.


Vers 5 heures, Sabine et moi décidons d’aller longer les chutes d’eau pour faire des photos à la tombée du jour. Le chemin a emprunté ne dure que 10 minutes.
Encore une fois, le couché de soleil sur les baobabs des chutes d’Epupa sera fantastique.

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Le soir, on ira manger au restaurant du camping. Notre premier resto de tout le voyage. Il était temps






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