Mercredi 22 septembre 2010 : Parc Etosha 1/3

Nous nous levons une bonne demi-heure avant que le soleil se lève, le parc ouvrant à l’aurore.
On prend notre café, on plie la tente, on range nos affaires, et nous voilà déjà en voiture à la porte du camping, armé de nos APN et de nos jumelles.

Pendant les prochains jours on va se focaliser sur les points d’eaux, en faisant des pauses à ces endroits et en attendant les éventuels animaux. Je ne marquerai pas tous les animaux que l’on a vus. C’est tout simplement impossible. Dans ce parc, on croise sur le chemin des troupeaux d’antilopes ou autres toutes les 2 minutes.






Sitôt sur le chemin du parc, nous croisons de suite plusieurs springboks et gnous.

On se rend au point d’eau Chudob. C’est le rendez-vous des oiseaux.

Nous nous dirigeons en suite en direction de Kalkheuwel. En chemin, un gros point noir à 400-600m de la route  m’interpelle : un rhinocéros !!! Il se déplace paisiblement dans la savane Ca y est, je suis aux anges !!!! Bon par contre, pas de photo de lui, il est vraiment trop loin.
Quelques minutes plus tard, ce coup-ci c’est une hyène tacheté qui est en train de faire son festin sur une vieille carcasse.

On arrive au point d’eau de Kalkheuwel, mais celui-ci est vide d’animaux d’intérêt.

On continue vers Ngobib en faisant le grand tour. Ce sont de grandes étendus d’herbe, mais il n’y a pas grand-chose.

On passe néanmoins à coté d’un éléphant solitaire et on pense même avoir aperçu le dos d’un rhino dans les broussailles, mais rien de sur.
Arrivé au point d’eau, aucun animal ne nous attend. On repart rapidement vers la route principale.
En repartant, ce coup-ci, c’est une rencontre remarquable que nous nous faisons : une famille d’éléphant traverse la route. Ils sont une dizaine, se méfient de nous, mais passent tout de même très prés des voitures

Maintenant direction le point d’eau d’Okerfontein. Mais avant cela, on fait une halte « technique » au parking situé juste avant.
C’est l’un des rares endroits parfaitement sécurisés du parc où justement, vous êtes autorisé à sortir des véhicules et où l’on trouve des toilettes. ….. mais soyons franc, je doute que la barrière arrachée et le grillage défoncé et béant bloque un lion ou autre A la rigueur, je veux bien croire que l’on ne risque rien enfermé dans les toilettes …. Il est évident qu’aucun animal digne de ce nom n’accepterait de rentrer dans un endroit aussi sale et malodorant
Bref, je pense qu’au final, tout le monde fait de même dans ce parc : sitôt qu’une envie présente arrive, on s’arrête sur le bord de la route loin des bosquets et des arbres, on regarde qu’il n’y ait rien, et on fait ce que l’on a faire

A nouveau, au point d’eau d’Okerfontein, nous ne voyons aucun animal, mais on loge le Pan d’Etosha. On a l’impression d’être sur la côte d’une ile, à coté de la mer. C’est particulièrement joli.

Au niveau des points d’eau de Springbokfontein et de Batia, on retrouve à nouveau les antilopes habituelles (springboks, impalas et autres).

Nous bifurquons pour prendre la route d’Eland Drive. L’heure avance, la température monte et les animaux se font beaucoup plus rares. Résultat, on ne verra aucun animal notable en chemin, hormis une girafe au milieu de la route au détour d’un virage.
La route néanmoins vaut le coup. C’est boisé, et peu de monde l’emprunte.

Nous passons par Nonlams, à sec, puis nous allons au point d’eau de Goas.

Au moment de notre arrivé, une cinquantaine d’antilopes traversent affolées notre route et s’arrêtent quelques centaines de mètres plus loin !
Ce point d’eau est très vaste, et les animaux y sont particulièrement nombreux. Et là, au beau milieu se trouvent une cinquantaine d’éléphant en train de jouer dans l’eau et dans la boue
Nous passerons un long moment ici à les observer. En plus, il y a 2 points de vue pour ce site, ce qui permet de bien se placer

Grand kudu

Eléphants

Après une bonne heure, on quitte ce point d’eau remarquable et allons en direction d’Etosha Lookout. Cet endroit n’est pas un point d’eau, mais juste un endroit où la route faite une incursion dans le pan d’Etosha. On se rend compte aussitôt de l’étendu du site. La chaleur monte de suite de plusieurs dégrées.

On reprend la route en longeant le pan vers l’ouest. Ce sont d’énormes étendus de savane recouvertes d’herbes courtes. On voit à des kilomètres à la ronde. Plusieurs grands troupeaux broutent.

La chaleur est telle que nous décidons de nous rendre au campement d’Halali. Les animaux se cachent. Ca ne sert à rien de continuer à arpenter les chemins du parc.


Comme le jour précédent, on se rend à la réception. Les emplacements sont libres (et ne sont absolument pas surveillés ou vérifiés– n’importe qui peut venir s’installer … et sans payer à l’occasion.). Il n’y a pas d’herbe ici. Que de la poussière. Les installations sont correctes.

On se prend un snack et on passe l’après-midi au bar.


Une fois la température redescendue, on reprend la voiture. Nous nous rendons au point d’eau Helio. Il est à sec.
On retourne alors à Goas. Il reste quelques éléphants. Tous les autres sont partis.

Je décide alors de repartir vers les grandes étendues de savane. Sabine désespère de voir un lion. Je me dis que de grandes étendues découvertes avec beaucoup de gibier peut être intéressant. Cela peux attirer un prédateur tout en nous permettant de le repérer de loin
En chemin, on s’arrête à Nuamses. Très jolie point d’eau, mais rien d’intéressant sur le moment.

Nous commençons à longer le pan à nouveau. On sent, comme on l’avait déjà senti, une très forte odeur d’urine de félins, mais rien
Pas grave on continue sur quelques kilomètres, avant que Sabine ne voie une tache sombre se déplaçant au loin dans l’herbe. On se rapproche, et jackpot !!! Un lion mâle solitaire !!! Et rapidement, nous nous apercevons qu’un deuxième le suit à quelques centaines de mètre

Ca y est Sabine est contente
On les observera un bon moment avant qu’il ne soit trop loin.

On rentre s’installer au camp d’Halali. L'épreuve du barbecue est encore un dur moment pour nous. Ce coup ci, pour nous aider, c’est un voisin qui nous amène une buche en feu …. et de façon spontanée en plus … je crois que ça s’est vu qu’on allait manger cru  


Le soir, nous nous rendons au point d’eau éclairé. Il y a un peu de monde. On attend 20 minutes, et soudainement une maman rhino noir et son bébé apparaissent dans la lumière

Elle est très prudent, son bébé fait de petits cris et reste collé à elle. Ils resteront un bon moment, la mère ayant du mal à se décider à partir et présentant un comportement un peu affolé.
L’explication viendra d’elle-même. Deux minutes après que les 2 rhinos soient partis, une hyène tachetée fait son apparition

Nous retournons ensuite à notre campement. Ici pas de chacal qui fait les poubelles, mais on surprendra à quelques mètre de nous un Zorille du Cap en train de faire le tour du propriétaire à la recherche de nourriture C’est assez gros et un peu pataud, mais j’aime bien