Mardi 12 Février 2013 – Le parc Simien
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On se lève vers 8h00 – pour ma part, après une nuit mouvementée, quelque chose dans la nourriture du soir devait être périmée. Nous prenons la voiture pour le centre touristique du parc Simien, qui se trouve en ville. Fuad me laisse acheter seul les tickets. Ainsi, je peux annoncer que je suis en auto-organisation pour son second voyage en Ethiopie, et que je n’ai pas besoin des services d’un guide local. Je pars donc seul, prés à l’épreuve qui j’en suis sûr m’attend. Et comme je m’en doutais, je me retrouve face 3-4 guides « professionnels » qui me maintiennent avec aplomb qu’il est obligatoire d’être accompagné par l’un d’eux (ce qui est faux et je le sais ). Après une vingtaine de minutes de discutions improductives auxquelles on me maintient que ce sont les instructions du directeur du parc …. je décide, au grand dam de mes interlocuteurs, de rendre une petite visite à ce monsieur (ca sert à rien de discuter avec les intermédiaires ). … Cinq minutes plus tard et un remontage de bretelle dans les règles de l’art de ces pseudo-guides, me voilà avec mes tickets d’entrées … et sans celui du guide. Non mais !!!
On récupère un garde armé (qui lui est vraiment obligatoire et qui de toute façon, serait venu en plus du guide), nous quittons la ville sur une piste, en route pour le parc Simien (lien sur le site de l’Unesco ). On passera l’entière matinée dans le parc, en roulant jusqu’au campement Chennek, le plus en profondeur (à ce sujet, avec un ticket d’une journée et un guide local, ces derniers refusent d’aller aussi loin et vous demande de payer deux fois plus … l’arnaque).
Pour résumé, c’est fantastique !!! On atteint l’altitude honorable de 3600m avec plusieurs point de vue sur les canyons et les montagnes au alentour. Incroyable. Des précipices de 1500m par endroit.
Il y a aussi la flore, comme cette plante endémique qui vit 7 ans avant de fleurir et de mourir, pour repartir de la base.
Et bien sur la faune avec l’immanquable babouin gelada, aisément reconnaissable à sa fourrure et sa poitrine rose. Il y a des centaines d’individus peu craintifs : on peut s’approcher sans risque à 3-4m. Cela permet de gros plans. Il passe leur temps à se chercher des poux et à ramasser des graines au sol.
Il y a aussi une sorte de bouquetin endémique, le bouquetin d'Abyssinie. Il est beaucoup plus difficile à repérer, mais notre garde se montrera expert ! Après de longue observation, il nous en repérera deux, cachés dans la végétation.
Après la visite du parc (dont certains touristes parcourent les sentiers sur 5 jours de trek), nous quittons la ville de Debar et retournons à la ville de Gondar, en empruntant la même route que le jour précédent.
On mangera à l’hôtel. Quant aux chambres, extra !!! Ma petite visite à la réception 2 jours plus tôt à porter ses fruits. A la place d’être au 6ième étage (où l’eau n’arrive jamais à monter en pression), nous sommes au premier et deuxième niveau. Les chambres sont deux fois plus grandes et l’eau coule avec suffisamment de débit. Il y a encore quelques odeurs de moisi dans les salles de bain, mais rien de bien grave. Ca fait du bien de se prendre une bonne douche de temps en temps.
Nombre de km: 220 km