Samedi 09 Février 2013 – Bahir Dar et les chutes du Nil
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Encore un départ assez tôt (qui a dit que les vacances, c’était pour se reposer). Nous partons à 8h00 de Damot pour une étape de 200km jusqu’à la ville de Bahir Dar. Nous ne faisons aucun arrêt durant le trajet, mais je prends quand même quelques clichés de la voiture. On est samedi, et des centaines de gens se déplacent sur les routes pour rejoindre les différents marchés dans les villages.

On arrive à notre destination vers 11h00 du matin, juste le temps de réceptionner nos chambres (correctes, sans plus), et de déjeuner.

Sur les 13h, on reprend notre voiture pour nos visites de l’après-midi. Nous avons 30km de piste pour rejoindre les chutes du Nil Bleu plus à l’Est.
Arrivé sur place, on se (je me ) prend la tête avec un guide local, qui ne veut pas comprendre que l’on a juste envie de se balader seul ! Déjà, payer un guide pour « visiter » un paysage, c’est n’importe quoi, mais en plus  il demandait plus que le tarif officiel et nous mentait pour qu’on choisisse un parcours rapide (et donc lucratif et pas fatiguant pour lui). Sans compter qu’il n’aurait pas arrêté de parler quand justement devant un beau paysage, il faut fermer sa grande g…biiipppp et apprécier le spectacle !! Enfin bref, je l’ai envoyé c...BBIIIPPPP … et on est monté dans le bateau qui permet de traverser le fleuve.

Dans l’embarcation, le fils du « matelot » se propose de nous servir de guide (quand tout le monde veux être guide pour un truc qui n’en nécessite pas, c’est que le travail fait défaut dans le coin, c’est sur ). On accepte – ça fera fonctionner la vrai économie locale et un gamin ne nous dérangera pas.
A pied, il faut 10 à 15 minutes de marche tranquille en longeant les berges. Quant au chemin, c’est simple à trouver : il suffit de suivre les étalages de bibelots présents tous les 100 mètres. Nous arrivons aux chutes : magnifique !!!

On peut tourner un peu autour du site. Sabine et Bernadette préfèrent prendre une boisson dans une buvette située sur une hauteur. Pour ma part, j’explore le coin. Nous sommes chanceux, une usine hydroélectrique pompe l’eau du Nil en amont, et bien souvent, il n’y a qu’un filet d’eau. Mais d’après ce que les locaux m’ont dit, durant les week-ends, ils ferment les vannes, redonnant un peu de la splendeur d’autan.

Juste à coté se trouve un pont suspendu, dit « Pont des Portugais ». Il permet de rejoindre un autre parking. A son milieu, on peut admirer une des gorges de la rivière.

Nous retournons sur nos pas et reprenons le bateau. De retour à Bahir Dar, Fuad nous fait un tour rapide de la ville. Celle-ci est très propre et donne une impression de modernité.

Après un repos à l’hôtel, nous décidons de sortir en ville pour se trouver un resto sympa. A dire vrai, je me perdrai un peu et je ne trouverai pas le resto que Fuad nous avait conseillé. On se retrouve alors sur un long chemin piétonnier, longeant le lac, et sans aucune possibilité de revenir sur la route principale. Finalement, on trouve un chemin de traverse et nous rejoignons la route. Il est tard et la nuit est quasiment tombée. Nous sommes à coté de l’entrée d’un superbe hôtel 4*, on rentre. Une fois de temps en temps, c’est agréable de retrouver les standards européens. La nourriture sera excellente, mais bien sur cher …. 45 euro pour 3, une fortune ici.
Puis nous retournons à notre hôtel pour dormir.


Nombre de km: 240 km