Mardi 29 Janvier 2013 – Le volcan Elsod et les Boranas
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Nous devons partir tôt aujourd’hui afin d’éviter les grosses chaleurs durant la journée. Nous nous levons donc à 6h00 pour un petit déjeuner prévu à 6h30 …. Mais l’hôtel a « oublié » ! Rien n’est prêt, ce qu’il veut dire que quand la cafetière sera chaude, une heure se sera déjà écoulée … au minimum bien sur Donc on choisi le plan B et on traverse la route pour aller dans le bouiboui d’en face. Ici, tout est déjà prêt et pour 3 francs six sous, on a un repas simple et bon.
Nous démarrons la voiture à 7h00 et nous quittons la ville pour le sud du pays.

Nous roulons pendant une bonne heure et demie sur une route difficile. Cette route est celle qui rejoint le Kenya. Elle est en cours de réfaction, et pour se faire, ils ont détruit l’ancienne route. Ainsi durant les travaux, les véhicules empruntent une nouvelle piste en terre, parallèle à la future route. Ils aurait mieux fait de laisser l’ancienne route et de construire la future route à coté.

Enfin, quoiqu’il en soit, nous arrivons à la hauteur du volcan Elsod et de son fameux lac de sel.

On passe en mode rando : pour 40 minutes de descente, on chausse les bonnes chaussures et on s’élance. On sait que la remontée va être dure ! La descente est escarpée par endroit et le sol rocailleux et instable.

Qui plus est, nous devons par moment laisser passer les ânes qui inlassablement font l’aller-retour.

Une fois arrivé au fond du cratère, notre guide local nous explique leur travail et comment ils ramassent le sel.
A l’aide d’un bout de bois, ils arrachent la vase et la remontent à la surface. L’eau est extrêmement acide, et détruit les yeux, le nez, les oreilles, etc… des travailleurs. Beaucoup nous montreront l’état déplorable de leurs jambes, dont chaque petite blessure est rongée par le sel.

Le vase, composé en grande partie de sel, est donc ramenés à terre, puis transportée en dehors du volcan à dos d’ânes.

Après la visite, il est temps de remonter. Cela sera difficile et nous devrons puiser dans nos réserves d’énergie. Bernadette, quand à elle, utilisera les services d’un âne. Il nous faudra bien 1 heure 20 avec de nombreuses pauses pour rejoindre le haut du cratère. Durant toute la montée, quelques éthiopiens feront le parcours avec nous et seront très gentils. Mais une fois arrivé, d’autres les rejoignent rapidement, et l’agressivité prend le dessus. En gros, tout le monde veux du pognon et invente n’importe quel service rendu pour exiger une rétribution. Allez, on se casse, excéder de leur comportement !!!!
A la suite de ça, notre guide nous déconseille la visite des puits à chants, dont la visite se finit toujours de la même façon désagréable. On zappe donc cette visite et nous décidons de rentrer sur Yabelo.

En chemin, on s’arrête dans un petit restaurant local. L’ingéra sera très bonne.
Plus loin, nous nous stoppons à hauteur d’un village Borana.

Les gens ici sont très sympathiques, le village joli et nous aurons de très bonnes explications sur leur mode de vie. Qui plus est, les femmes sont très belles avec leurs riches ornements. Une très bonne expérience.

Arrivé à Yabelo, on fait un saut au centre-ville (totalement quelconque ) dans une banque pour obtenir de la petite monnaie (afin de pouvoir payer les droits de photos et les pourboires). Je me retrouve avec 2 liasses de 100 billets de 1 birr dans les mains…. Au moins 8 euro !!!!


Nombre de km: 220 km