Samedi 26 Janvier 2013 – Envol pour l’Ethiopie et Addis-Abeba
Voilà un levé très matinal pour un week-end avec un réveil qui sonne à 3h40. Nous devons nous rendre à l’aéroport pour notre vol. Notre petit groupe, composé de moi-même, de Sabine et pour cette fois ci, de Bernadette (ma mère, surnommé Mum par les locaux ), quittons Genève à l’heure pour notre première escale à Francfort. Ensuite notre deuxième vol nous emmènera, après une escale technique d’une bonne heure à Khartoum, dans la ville d’Addis-Abeba, capitale de l’Ethiopie !! Il est 20h00. la nuit est tombée et nous attaquons les procédures d’immigration. En tout, il nous faudra plus d’une heure pour obtenir notre visa.
Sur le parking nous attends Didier, manager de la compagnie Terre d’Ethiopie (pour un avis sur cette compagnie, allez à la page précédente sur mes « conseils » de voyage). Nous montons dans le véhicule et partons pour notre hôtel « la Source ». Ce dernier est tout à fait correct.
Nous discutons ensuite avec Didier sur le déroulement du voyage, ses consignes, etc…. Puis il sera temps de se coucher, il est déjà presque minuit.
Dimanche 27 Janvier 2013 – D’Addis-Abeba à Awassa
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Le voyage débute !
A 9h, notre chauffeur-guide vient nous chercher avec notre véhicule, un Land Rover. Il se prénomme Fuad et il sera de notre voyage durant ces 3 semaines. Il se montrera particulièrement professionnel et je le recommande vivement (pour un avis plus détaillé sur ses qualités, allez à la page précédente sur mes « conseils » de voyage).
Nous quittons l’hôtel et partons pour le Sud. Nous devons en tout premier sortir de l’agglomération de la capitale avant de rejoindre une route principale. Cette première partie est le royaume des camions et des odeurs d’échappement. Heureusement, plus loin dans la journée, nous bifurquons sur une route secondaire : le trafic diminue et nous pouvons à nouveau respirer sans tousser. Nous marquons un premier arrêt à une ferme de fraise. La route est rectiligne.
On continue. Fuad nous explique régulièrement ce que nous voyons sur le bord de la route. Notre deuxième arrêt se situe au niveau du lac de Ziway. Ce lieu est le rendez-vous de quelques pécheurs, attirant de nombreux oiseaux des alentours, tel que les pélicans, marabouts, échassiers divers et tant d’autres.
Nous reprenons la route et stoppons pour le midi dans un lodge / restaurant offrant une vue magnifique sur le lac Langano en contrebas.
Pour la première fois, nous testons la nourriture éthiopienne. La grande crêpe (appelé ingéra, à base de farine de téf) nous laisse dubitatif. Il y a un gout amer de vinaigre assez prononcé. Il s’avéra plus tard que cette ingéra avait un gout bien plus fort que les suivantes. En fait, ce n’est pas mauvais du tout, il faut réussir à s’adapter au gout différent de nos cuisines occidentales.
Nous reprenons la voiture et traversons simplement la route principale pour nous retrouver dans le parc Abjata/Shalla. Le parc ne possède pas beaucoup d’animaux et ces derniers sont habitués à la présence humaine. Un peu décevant, cela ne fait pas très « parc naturel ». On pourra toutefois voir des autruches,
des antilopes,
et quelques timides phacochères.
Un garde nous emmène donc pour une petite marche, et suite une erreur de compréhension entre lui et notre guide (et l’erreur, ce n’était pas vraiment du coté de notre guide ), nous marchons jusqu’à un lieu de rendez-vous … ignoré de notre chauffeur. Ce n’est pas grave. On s’installe dans la savane et on attend que le garde forestier trouve une solution. On est en vacances, nous !
Finalement, notre 4X4 nous rejoint et nous pouvons poursuivre la visite du parc en voiture. Nous passons par un point de vue sur les 2 lacs salés. Magique.
Ensuite par les rives d’un des lacs, lieu de rendez-vous des flamants roses.
Et finalement, par des sources d’eau chaude
Nous quittons le parc et on rejoint la route principale. Nous filons vers le sud pour encore 70km avant d’atteindre la ville d’Awassa et notre hôtel, l’Oasis Hotel. Ce dernier est pas mal, mais les fenêtres sont bloquées et il n’y a bien sur pas d’air climatisé. On aura trop chaud durant la nuit.
Pour le repas du soir, on sortira dans une rue adjacente pour un resto italien. Les villes ici sont peu éclairées, et on entend tellement d’histoires folles sur la sécurité de ces pays, qu’il faudra bien quelques jours, notamment à Bernadette, pour se rendre compte que c’est extrêmement exagéré.
Nombre de km: 305 km