Samedi 16 Juin 2012 –
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Il fait beau à notre arrivée dans la ville de Lörrach, au sud de l’Allemagne. La nuit s’est bien passée bien que les couchettes soient vraiment petites.

Le train a pu rattraper son retard dans la nuit, mais nous attendons tout de même 1 heure le temps de récupérer nos véhicules. Sitôt débarqué, je file sur l’autoroute et parcours les quelques heures de trajet nécessaires pour rejoindre mon domicile.


A mon arrivé, ma petite femme m’attends là où je l’avais laissée quelques semaines plus tôt : sur le parking.

Je coupe le contact. C’est fini !


Nombre de km: 280km


Que dire en conclusion : que cela a été une expérience formidable et un superbe voyage malgré une météo capricieuse. J’ai parcouru en tout et pour tout 11 226km.
Pour beaucoup de gens, cela fait une grosse distance et n’est pas accessible à tout le monde, mais je n’ai pas eu l’impression de faire autant de kilomètre. Je ne suis pas particulièrement fatigué et je ne trouve pas que cela a été difficile ou bien que ce n’est accessible qu’à une poignée de personne. A mon avis, le seul point délicat, c’est la motivation : sur un tel voyage, il faut être prêt à enjamber sa moto tous les matins, même s’il pleut, grêle ou neige (de façon raisonnable la neige … hein !!! ).
C’était un projet que j’avais en tête depuis pas mal d’année, et que je préparai activement depuis prés d’un an (entre l’achat de la moto, la préparation des road-books, etc…). Et je suis satisfait du succès de l’entreprise. Maintenant, je peux me dire que je fais un peu parti de la famille de ces baroudeurs qui me font tant rêver et qui partent pour de longs mois avec pour seul compagnie leur moto (ou vélo, camping-car, chaussure de marche, etc… ). De plus longs voyages me tenterait bien, mais je crois que je devrais les mettre de coté le temps d’être à la retraite. C’est difficile de concilier aventure et travail.


Et pour le dernier mot de la fin, je voudrais remercier ma petite femme pour avoir été bien compréhensive de me laisser l’abandonner pendant plusieurs semaines. Je savais qu’elle ne me le refuserait pas, tout comme elle ne me le refuserait pas encore aujourd’hui si je lui redemandai ( …. ), mais cela reste adorable de sa part.