Dimanche 03 Juin 2012 – Le Finnmark et Vardø
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J’ai chaud. Le soleil tape sur ma tente et il fait déjà 12°C. Le ciel est d’un bleu parfait. Enfin une journée qui s’annonce superbe.
J’entame ma route pour Lakselo et le Finnmark. Celle-ci est peu fréquentée, les villages sont rares, ce qui m’autorise une bonne moyenne. Ici le printemps est déjà de la partie et tous les arbres ont bourgeonné.
Je remonte ensuite vers le nord tout en continuant de longer le Porsangerfjorden.
Puis j’entame la traversée des terres par un plateau pour rejoindre l’Isfjord. La route se perd au milieu de nulle part - j’aime bien ces ambiances où l’on a l’impression d’être seul au monde.
De Isfjord jusqu’à la rivière Deatnu Tana, on passe à nouveau par des terres isolées. Et là, ça se corse. Le vent se lève et la route deviens vraiment pourrie : de grandes portions sont en graviers (La BMW GS fait d’ailleurs des merveilles et passe sans souci à 60-70km/h) et les autres portions présentent de nombreux affaissements, faisant racler ma béquille centrale (je serai même obligé de passer les suspensions de la moto en mode tout terrain pour gagner quelques centimètres de garde au sol).
Au final, je rejoins Varangerbotn et l’agitation de la « civilisation », cette partie Est du Finnmark étant beaucoup plus peuplée.
Je décide de partir vers Vardø et de me trouver un bivouac en chemin, mais la réalité du terrain me contrarie. Il n’y a aucun arbre ni aucune zone abritée.
C’est beau … mais le vent souffle avec force sur ces paysages et ma tente ne résistera peut-être pas.
A force de rouler, je trouve tout de même 2-3 endroits intéressants, mais je décide finalement de pousser jusqu’à Vardø et son camping. Je pourrais toujours me protéger prés d’un bâtiment. L’arrivé sur Vardø est magique : la ville est toute seule sur son petit morceau d’ile, que l’on ne peut rejoindre que par un tunnel sous-marin.
Je fais le tour de la ville et c’est la déception : il n’y a aucun camping ici !. En plus, le vent continuel de la journée a puisé dans mes ressources et je suis éreinté. Je préfère donc m’arrêter et louer une chambre chez l’habitant. Je dormirai dehors demain.
En tout cas, cela a été une belle journée avec 16°C. Et j’ai eu le plaisir de « faire peur » à de nombreux rennes, moutons, ainsi qu’à un gros lapin et à un renard, ce dernier étant tranquillement assis dans un sentier à regarder les véhicules passés.
Nombre de km: 450km