Jeudi 31 Mai 2012 – Ile de Sonja & Tromsø
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Départ tardif ce matin. Le temps est maussade et la motivation n’et plus aussi forte, Mais rapidement, le temps s’éclaircit, se réchauffe et au premier arrêt, j’enlève la combinaison de pluie qui me coupe du froid
La journée s’annonce finalement très belle et sitôt que l’on a un peu de lumière, le paysage se sublime. Je passe par quelques lacs.
Ma route continue jusqu’au fjord de Narvik
puis dans les montagnes jusqu’à Andelv. Nous sommes dans le nord de l’Europe, et dès 100-120m d’altitude, les lacs sont encore gelés.
Et passé 300-400m, je suis entouré par la neige.
Ensuite je pars vers l’Ouest et Finnesnes (une grande ville, donc j’aime pas) et le pont me permettant de relier l’ile de Sonja. Je décide de passer par la côte ouest, mais ici le temps se dégrade. La température chute à 2-3°C et le ciel est bas. Toujours est-il que même dans ces conditions, ca reste très joli.
Ensuite, je rejoins la ville de Botnhamn. Je devais faire un aller-retour pour l’ile de Husøy mais je risque de rater le ferry de 18h00.
Ce dernier arrive à l’heure. J’embarque
et on ficelle ma titine.
Il y a quelques vagues. Coté température, il fait de nouveau très bon et le paysages au alentour m’enthousiaste !
Et c’est l’arrivé à Bronsholmen et le début de ma route pour Tromsø.
La ville Tromsø est sur une colline et plusieurs tunnels passe sous terre. On trouve même des ronds-points. Forcément je me perds un peu, mon GPS fonctionnant très mal sous plusieurs dizaines de mètres de roches. Ensuite, je fais un saut à la célèbre Eglise Arctique de la ville
L’heure est maintenant à la recherche d’un camping ou d’un bivouac …. Et là encore une fois, les problèmes commencent. Le camping de la ville est ridicule pour les tentes (c’est dans un sous-bois, l’herbe n’est même pas coupé, etc… ), pire qu’un bivouac. Je passe mon tour et me lance sur la route. En tout, je mettrai 2 à 3h avant de trouver un bivouac (avec une arrivé tardive à 23h30 !). Et ce n’est pas faute d’avoir essayé. J’ai tenté plein de petites routes, mais les forêts n’ont pas de feuille (difficile de se mettre à l’écart des regards), la terre est imbibé d’eau (je me suis même embourbé dans un champ et c’est un cycliste qui m’a donné un coup de main pour me sortir de ce mauvais pas). Quant aux campings, un seul d’ouvert pour 30 euro sans douche sur un terrain rocailleux comme un parking.
Néanmoins rouler avec la lumière du soir était fantastique et m’a permis plusieurs beaux clichés.
A l’arrivé, je me suis trouvé une aire de repos qui semble avoir été construite pour un camping. C’est très joli. Il y a un lac, de grandes zones de pelouses tondu et des commodités juste à coté
Nombre de km: 500km
Photo du bivouac: