Mercredi 14 Mars 2012 – Farola Road
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Mon premier reflexe de la journée, avant même de prendre notre petit déjeuner, est de vérifier mes pneus ! Tous sont ok et même la roue de secours est restée gonflée.

Nous reprenons la route, et c’est toujours une alternance de trous et de route en terre. Nous ne retrouverons définitivement le bitume qu’à l’entrée de Baracoa. Il y a des travaux en ville, ça bouchonne pas mal, les gens sont nombreux dans la ville, il y a de la nervosité, ça ne nous plait pas trop, alors on poursuit notre route.
Nous entamons la célèbre route Farola, qui permet de relier la côte nord à la côte sud en passant par les montagnes. C’est très joli. On marquera pas mal d’arrêt. Lors de la descente sur la partie sud, on a droit à de magnifiques panoramas sur la forêt tropicale et la mer en arrière plan. Seule ombre au tableau, les nombreux enfants et adolescents extrêmement pressants à chaque point de vue, limite agressifs. Ca sera là seul fois de tout le voyage toute fois.

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On rejoint la côte et on remonte vers Guantanamo. La route est très belle en bordure de mer.
A l’approche de Guantanamo et de la célèbre base américaine, qu’on peut voir durant un bref aperçu, le nombre de militaires et de policiers en faction augmente sensiblement. On préfère ne pas s’arrêter pour prendre des photos des alentours. C’est beaucoup plus surveillé.

Après Guantanamo on récupère une autoroute à destination de Santiago de Cuba. L’état de celle-ci est exemplaire avec des portions aussi bonnes qu’en France. Mais il faut savoir rester vigilant, des troupeaux de vaches se trouvent parfois sur les voies et on peut toujours croiser des carrioles. Je roule néanmoins relativement vite, quand soudainement je dois sauter sur les freins. Cuba n’a pas terminé l’autoroute, le bitume s’arrête net ! Sur les 4-5 derniers kilomètres, ce n’est qu’une vaste route en terre

On récupère la route goudronnée et après un repas dans un routier (du gras de porc grillé dans de l’huile de porc, un délice ), on rejoint rapidement Santiago. Nous allons poser nos affaires à notre hôtel, l’Islazul Libertad. L’hôtel est moyen sans plus.
Je vérifie la voiture et la pression de la roue de secours, elle est suffisamment dure, alors nous nous rendons sur la place Céspedes au plein centre-ville pour rendre notre voiture. On fait 2 fois le tour du quartier le temps de comprendre où se trouve l’agence. Nous rentrons dans le local, expliquons que nous voulons rendre une voiture. Le gars me prend mes papiers, se gratte un peu la tête vu le nombre de papiers qu’on a entre la première voiture et la deuxième, puis nous sortons ensemble pour vérifier le véhicule. On fait le tour rapidement, il regarde les bosses (y en a partout mais pas une de plus qu’au début ), il regarde les pneus, soulève la trappe pour la roue de secours, appuie dessus … c’est bon !! On reprend nos  papiers et on file rapidement ! Nous souhaitons bien du bonheur aux prochains touristes qui vont louer cette épave.


Le reste de l’après-midi, on flânera dans la ville et on finira à la terrasse de l’hôtel Casa Granda, un soi-disant 4 étoiles mais qui n’en vaux pas plus de 2-3. L’avantage de cette terrasse est qu’elle a vu sur le parc adjacent, mais on reste séparer des vendeurs ambulants. De temps en temps, c’est bien d’être au calme.

Le soir on se trouvera un restaurant, mais il n’y a pas vraiment de bon resto ici, comme partout à Cuba. Il ne faut d’ailleurs absolument pas aller dans ce pays pour la nourriture (hormis les langoustes). De toute façon, la nourriture est simple à résumer : que ce soit dans un bouiboui ou dans un 4*, c’est la même carte : vous avez droit à des sandwiches, des pizzas, puis des viandes avec 3 types : du poulet, du porc ou de l’agneau avec à chaque fois 3 préparations différentes (grillé, en sauce ou à la plancha).
Après ce que vous choisissez n’a plus d’importance puisqu’il ne reste en cuisine qu’un seul type de viande Et pour ce qu’y est de la préparation, quoique vous commandiez, vous aurez toujours le même plat. Testé et approuvé par nous à plusieurs endroit : même viande, préparation différente et dans l’assiette, le même truc
C’est vraiment pas ça la nourriture à cuba. Une autre anecdote ? Allez !!! Un matin au petit déj, je commande une salade de fruit … et on me ramène un jus d’orange des plus chimiques. Je préviens le serveur qui me réponds qu’ils n’ont plus de fruit alors il me donne ça en remplacement Et le pire, c’est que par la fenêtre, je voyais une vendeuse dans la rue qui avait de jolies bananes, oranges, etc… Pour quelques pesos, le cuisinier (s’il y a en avait un) aurait pu servir tous ses clients avec des produits frais.


Allez, il est temps de rejoindre le lit de notre hôtel.



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