Samedi 02 Octobre 2010: Cape Cross, Henties Bay, Spitzkoppe, Swakopmund

La nuit a été calme. Encore une fois, aucun éléphant du désert n’a montré le bout de sa queue. On quittera donc la Namibie sans en avoir vue   ….. faudra revenir

Nous reprenons la route que nous avons prise le jour précédent pour partir en direction de la côte. Le 3-5 premiers kilomètres sont donc particulièrement difficiles, surtout au réveil . Sabine, quelque fois, sort même du véhicule pour m’écarter une ou deux grosses pierres.
Mais tout se passe bien.

A l’intersection entre cette piste et le début de la route, on fait notre première halte dans une ancienne mine à ciel ouvert désaffectée. C’est la mine du Brandberg ouest, qui récoltait un mélange d’étain-tungstène. Il reste la mine bien sur, plus de nombreux bâtiments en ruine pour la plupart.

On reprend la route D2303 et on part en direction de la côte. La route est excellente, et on ne croise aucun véhicule. Après une vingtaine de kilomètres, mon GPS m’indique de bifurquer sur une petite piste. Nous avons décidé d’aller au point de vue de Messum Terrasse. La piste n’est pas trop dure, mais ce n’est que du caillou plus ou moins petit avec quelques gués.
On a eu quelques difficultés à trouver notre chemin vers ce point malgré le GPS. Il y a beaucoup de trace qui parte dans tous les sens et il y a peu de repères visuels. On devra faire demi-tour plusieurs fois.
Quoiqu’il en soit, on s’engage dans le lit d’une rivière à sec (que du gravier) pour quelques kilomètres avant de grimper sur une colline abrupte. Le GPS nous indique que nous sommes arrivés !!!
Et là, y a rien à voir. Le paysage est sympa mais sans plus.

Pourtant d’après les infos que j’avais eues, ca aurait du être pas mal. Donc mon conseil si vous allez en Namibie, évitez ce point de coordonnée qui ne sert à rien

Mais ce n’est pas grave car j’avais noté un deuxième point de passage dans le coin. On repart sur quelques kilomètres où j’ai noté la présence de Welwitschia Mirabilis géante (lien Wikipédia). Elles sont là, au milieu de nulle part.

Cette plante est censée pouvoir vivre jusqu’à 2000 ans …. Personnellement, je pense plutôt qu’elle met 2000 ans à mourir En effet, quand on les voit, on n’a pas l’impression qu’elles sont dans un bon état, mais plutôt moribondes
Quoiqu’il en soit, on a vu des Welwitschia un peu partout depuis Twyfelfontein, mais celles-ci sont en effet largement plus grosses. Et je dois dire que le paysage lunaire apporte beaucoup au lieu.

Nous repartons et faisons encore une dizaine de kilomètres de piste pour rejoindre la route. Si vous regardez en détail le fichier de coordonnées GPS que je fournis sur ce site, vous verrez que en gros, nous avons pris une piste parallèle à la route D2303. La deuxième partie de cette piste (celle entre le point GPS des Welwitschia et la côte) est beaucoup plus simple que la première partie. Des routes officielles sont pires que cette portion.
Nous récupérons donc la route et partons pour la côte. On commence à apercevoir une sorte de nuage-brume s’élever au loin, et nous arrivons à l’embranchement avec la C34. Le temps est maussade avec une sorte de gros brouillard en altitude … et il fait froid !!! 20-25 dégrée tout au plus. La route C34 est pour sa part, l’une des meilleurs que l’on a eus. C’est du sable humide et tellement compressé qu’il est aussi dur et lisse que du bitume.

Nous partons sur la gauche en direction de notre prochaine destination : Cape Cross.
Nous commençons à nouveau à recroiser quelques véhicules.

Nous arrivons à l’entrée du parc, et déjà, nous sentons … l’odeur !!! Il est clair que la présence de dizaines de milliers d’otaries génère quelques inconvénients
On reste tout de même plus d’une demi-heure

Il y a de nombreux jeunes.

La route continue ensuite son chemin le long du rivage. C’est très monotone. De temps en temps nous apercevons un pécheur.
Vers 12-13h, nous arrivons à Henties Bay. C’est la première ville avec des magasins digne de ce nom que nous croisons depuis quasiment 1 semaine et demie. On arrive même à y acheter une lampe à gaz (j’avais cassé la notre quelques jours plus tôt …. ‘pas d’ma fôte, c’est le vent la fait tomber de la table).

Il est encore très tôt et on réfléchit à la suite de notre parcours. Le temps sur la côte est morose et la seule chose que l’on veut, c’est une douche pour ce soir.
Notre décision est prise, nous partons pour dormir au Spitzkoppe. Nous empruntons la D1918 (bon état) pendant 90km. Je commence à fatiguer coté conduite.
Nous arrivons. L’endroit est vraiment très beau. Le camping quand à lui, s’étend sur l’ensemble du site (soit plus ou moins un carré de 5km de coté), et il y a des emplacements un peu partout. On commence à se chercher un coin. Problème, on ne trouve pas de douche à proximité des zones de camping. On se rend alors à l’entre principale et on demande où elles sont (elles sont marqués sur notre guide !!!). On apprend que oui il y en a, mais qu’à l’entrée ! Soit à plusieurs kilomètres des emplacements de camping.
On est déçu, on veut vraiment poser notre véhicule, et pouvoir se reposer et se laver peinard.

D’un commun accord, on décide de ne pas dormir ici. Sabine prend le volant - je suis trop fatigué. Je n’ai même pas pris le temps de faire de photos du lieu, c’est pour dire !!! Et pourtant, c’est très joli. Ca me fait penser aux Olgas en Australie, mais en couleur brune.

On reprend donc la route pour Swakopmund par la B2 (route goudronnée).

Nous avons une réservation pour le jour suivant et on va essayer de prendre une nuit de plus.
On trouve facilement l’hôtel. A coté, il y a un parking surveillé 24h/24h par un agent de sécurité. Problème : notre hôtel est complet pour ce soir !! On ira alors dans celui juste à coté mais un peu plus cher, l’hôtel Schweizerhaus au-dessus du café Anton. C’est une très bonne adresse. On retrouve enfin le confort d’une chambre d’hôtel, les douches modernes, l’absence de sable et de poussières partout.


On part en exploration de la ville

On est samedi soir !!! On va pouvoir aller faire un peu la fête !!!
On commence à se lancer à la recherche d’un resto, et on s’aperçoit très rapidement que tout ferme très tôt. La nuit est tombée, il est 20h …. et les rues sont désertes.
Bon ben on avait prévu de faire la fête …. Ben c’est raté. A la sortie du resto, les rues sont vides, les quelques éventuelles bar sont limites en train de fermer. On a plus qu’à rentrer à l’hôtel.
On est un peu déçu, on s’attendait à voir quelques jeunes faire la fête dans cette grande ville … surtout un samedi soir.
Ce n’est pas comme chez nous