Vendredi 01 Octobre 2010: Twyfelfontein, Brandberg et White Lady, Messum Crater, Rhino Camp

La nuit s’est passée sans souci. Aucun éléphant n’est venu dans le camp nous déranger …. Décidément, on n’a pas de chance avec eux.

On quitte le camping assez tôt en direction de la montagne brulée.

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C’est une formation géologique dont les roches sont restées longtemps à grande profondeur et ont subit de très fortes températures. Les roches ont alors été littéralement brulées. Pour être franc, ce n’est pas non plus très spectaculaire comme paysage

On retourne sur nos pas de quelques kilomètres et on fait une deuxième halte, aux tuyaux d’orgues. C’est aussi une formation géologique, à base de basalte en forme de colonne. On en trouve beaucoup dans d’autres pays (USA, Irlande, Islande !, etc…). On a déjà eu l’occasion d’en voir et ici, ce ne sont pas les plus belles.

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On reprend la route et nous faisons les quelques derniers kilomètres de notre vraie destination : Twyfelfontein (lien Wikipédia)

Nous arrivons pour l’ouverture. Nous partons avec un autre couple francophone en compagnie d’un guide. Ce dernier doit , à ces heures perdues, être un fan de Polnareff : lunettes de soleil extravagante et allocution quelques peu hésitantes par moment ( )

Twyfelfontein est un site archéologique inscrit en 2007 sur la liste du patrimoine mondial. Une concentration importante de pétroglyphes y est protégée.
Le guide nous emmène dans un dédalle de pierre nous conduisant de rochers en rochers et vers les gravures les plus importants. De nombreux animaux y sont représentés tel que ce lion, symbole du parc

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On y trouve aussi des girafes, etc…

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A d’autres endroits, on peut découvrir la représentation de trace de pas d’animaux.

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Ici, le cercle encerclant un point symbolise un point d’eau permanent. Si le cercle était vide, ce dernier symboliserait un point d’eau saisonnier.

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La visite en tout dure plus d’une heure. C’est extrêmement intéressant. C’est un lieu à ne pas manquer dans un voyage en Namibie.



Nous reprenons la route pour environ 2h. Nous passons par la D2612, la D2319 et la D2359, toute 3 de très bonnes routes permettant une bonne moyenne.

Nous arrivons en vue du Brandberg. Le massif rocheux se détache complètement de la plaine.

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Il est midi quand nous arrivons au site de la Dame Blanche (lien Wikipédia).
Il fait très chaud et ce site nécessite une petite marche de maximum 2 heures aller-retour. Je n’ai malheureusement pas pu planifier cette visite différemment. Tant pis nous nous engageons sur le chemin. A l’entrée, il nous laisse partir sans guides, tous étant déjà occupés par d’autres groupes.

Le chemin en lui-même n’est pas difficile, mais il n’y a pour ainsi dire pas d’ombres. Et il fait très chaud.
En chemin j’aurai l’occasion de voir un daman du Cap. Sabine le manquera, c’est très craintif et très rapide pour se faufiler entre les rochers.



Après 50 minutes de marche, nous arrivons au site de la Dame Blanche. Il n’y a personne. Nous avons tout le loisir de nous assoir et de regarder en détail les peintures.

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La descente est plus rapide, mais la température sera encore plus élevée. On arrive à l’accueil avec un soulagement non dissimulé et on leur videra leur stock d’eau fraiche
Une bien belle visite, mais à prévoir vraiment en début ou en fin de journée.


Nous reprenons notre véhicule et quittons le site. Nous roulons sur 2-3 kilomètres puis nous quittons la route : j’avais repéré une piste 4X4 qui tourne autour du Brandberg et qui rejoint la D2342 plus au sud. Cette piste nous fait éviter Uis et la route principale monotone.
Il n’y a pas de difficulté particulière. La piste est principalement du sable tenu par les racines des herbes. Il faut juste ne pas rouler trop vite pour ne pas se faire surprendre par quelques petits gués rocailleux. L’usage du GPS est à mon sens plus qu’utile – vers la fin, il y a plusieurs pistes différentes qui partent à gauche ou à droite.
Les paysages offerts sont fantastiques. Cette piste se trouve en aplomb de la route principale.


Il faut environ une petite heure avant de rejoindre la D2342, au point du rocher de l’éléphant.

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Cet endroit permet de faire une petite pause.


A l’origine, j’avais prévu de m’arrêter bivouaquer dans le coin (il y a quelques zones de pique-nique au pied du Brandberg), mais Sabine n’aime pas trop ça : elle préfère les campings, même si elle sait que la différence est minime avec le bush. On décide donc de poursuivre la route. Les campings n’étant pas légion dans le coin( à dire vrai, y en a qu’un sur notre route), Sabine choisira donc de s’y rentre afin de profiter de la sécurité de ce camping …… hihihihi … direction donc le Save the Rhino Ugab Camp !!!

Il nous reste encore 60-70km à faire. La route est en parfait état. Nous passons entre le massif du Brandberg à notre droite et le Messum Crater à notre gauche.
Finalement, nous arrivons à un point de vue sur le Damaraland. Le paysage est constitué de petites collines très rondes et collés les unes aux autres. Il semble y avoir peu de passage pour circuler à l’intérieur de ce dédalle.

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Dans notre dos, le Messum Crater

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Nous rejoignons la D2303 est partons sur notre droite pour quelques kilomètres. Nous nous approchons de notre destination finale, le Rhino Ugab Camp, quand la route passe d’une condition exemplaire à une piste très dégradée. Il reste seulement entre 3 et 5 kilomètres avant le camp, mais la route se transforme en vrai piste 4X4, devenant de plus en plus difficile au fur et à mesure que l’on avance.
Il y a de la pente, uniquement 2 traces pour les pneus, mais surtout le sol est composé exclusivement de rocher aux arêtes saillantes. Il est simplement impossible de ne pouvoir passer qu’à des endroits où les pneus ne risquent rien
On prend notre temps, je roule en boite courte et je fais bien attention à mes pneus. Finalement, tout se passe bien, nous retrouvons une petite vallée encaissée par des collines abruptes

Quelques centaines de mètres et nous voila à l’entrée du Save the Rhino Ugab Camp. La gérante nous rejoint, et nous demande si nous avons réservé. Je lui réponds non et là, elle fait une petite moue (il est vrai que ca doit être dur de gérer un camping avec 1 ou 2 touristes par jour ). Elle nous ouvre la barrière et nous invite à nous installer sur le campement de notre choix.

Nous roulons doucement dans le camping. L’ambiance est oppressante, les collines forment une petite vallée très enclavée et sombre, le sol est jonché de crottes d’éléphants et/ou de rhino et les emplacements sont protégés par des canisses.

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Nous choisissons un emplacement et nous découvrons un panneau qui finit d’achever Sabine

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Je dois dire que Sabine a fait un excellent choix de camping Dire que moi, je proposais juste de dormir dans un endroit désertique, où aucun animal ne vivait


Nous sommes en tout 2 groupes de campeurs. Les douches sont un must avec le bidon d’essence Total qui sert de chauffe-eau et le seau d’eau qui faut soulever avec une corde

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La nuit tombe très vite, les hautes collines renforçant l’obscurité.
Nous dormirons sans être troublés par la moindre bête. On apprendra au matin que les lions sont de toute façon très rares, les derniers ayant été vu il y a 3 ans.





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